Histoire: Qui était Lionel Groulx? | VIVA MÉDIA Skip to main content

Le nom de Lionel Groulx est bien connu des élèves qui ont fréquenté l’École secondaire de la Cité-des-Jeunes depuis 1965. Or, au-delà du nom d’un pavillon du campus, Lionel Groulx est une figure marquante de l’histoire du Québec. Courte biographie d’un homme d’idées.

Lionel Groulx est né de parents agriculteurs le 18 janvier 1878 à Vaudreuil, dans la maison du chemin des Chenaux. Il sera baptisé à l’église Saint-Michel, et fera ses études primaires à l’école Saint-Michel. Il terminera d’ailleurs ses jours, en 1967, à la même adresse, dans la maison familiale.

Au tournant du 20e siècle, alors qu’il poursuit des études en théologie, il occupe un poste de professeur au Collège de Valleyfield. Il sera ordonné prêtre en 1903. En 1915, Lionel Groulx se retrouve à la barre de la toute première chaire d’enseignement de l’histoire du Canada à l’Université Laval de Montréal, où il demeurera jusqu’en 1949. Durant ces années d’enseignement, il multiplie ses engagements au niveau social et national.

En mai 1967, le journal L’Écho dédie sa page frontispice à Lionel Groulx, pour honorer le personnage qui a marqué la région de Vaudreuil-Soulanges et le Québec tout entier. Photo Viva Média

Au fil de ses nombreux écrits, il jettera les bases de son idéologie clérico-nationaliste qui marque encore aujourd’hui l’historiographie québécoise. Avec ses écrits et ses conférences, Lionel Groulx présente une vision nationaliste, sans être indépendantiste, qui idéalise la Nouvelle-France et vise à inculquer à la jeunesse une conscience des racines de la culture canadienne française.

En juillet 1963, le comté de Vaudreuil célèbre par une grande messe le 60e anniversaire de prêtrise de Lionel Groulx, alors âgé de 86 ans. Le député libéral Paul Gérin-Lajoie avait profité de l’occasion pour faire une suggestion qui allait marquer la mémoire de l’homme, tel que le rapportait le journal L’Écho : « Pour que son nom vive non seulement dans la mémoire de la génération actuelle, mais pour qu’aussi, il reste gravé dans le cœur et l’esprit des générations futures des jeunes et des étudiants qui se succéderont sur les bancs de cette école, je suggère aux commissaires de la Commission scolaire régionale d’appeler l’école qui s’élèvera bientôt sur le campus de la Cité-des-Jeunes, l’École secondaire Lionel-Groulx ».

Caroline Bonin

Journaliste

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