Une affaire d’humains | VIVA MÉDIA Skip to main content

Cette semaine est une semaine bien spéciale… Celle de la Semaine de l’action bénévole. Vous savez ce que c’est le bénévolat? En fait, je suis certain que vous savez ce que cela veut dire, mais au cas où, je vous le donne en mille : Qui apporte son aide-volontaire et sans être rémunéré.

Hum… réalisons-nous comme société à quel point donner de son temps est important? Réalisons-nous que plusieurs (en fait la majorité) des organismes communautaires qui desservent la population doivent IMPÉRATIVEMENT compter sur leurs précieux bénévoles pour pouvoir accomplir leur mission? À l’ère de l’individualisme et du chacun pour soi, j’ai la nette impression que ce sentiment et ce besoin d’aider son prochain disparaît peu à peu. On assiste à la longue agonie de Club ayant pourtant fait une différence importante dans plusieurs communautés… Des Clubs qui fonctionnaient et fonctionnent toujours sous les principes pur et noble de « Donnez au suivant » et « Faire la différence ». Des groupes tels que les Club optimiste et Club Richelieu ont peine à recruter et pourtant, les besoins sont encore aussi grands sinon plus qu’avant.

Mais on s’en va où comme société? Je me le demande sincèrement. Je me souviens quand j’étais plus jeune, ma mère faisait du bénévolat, mon père faisait du bénévolat et devinez quoi? Moi et mes sœurs avons aussi fait du bénévolat! C’était chose courante à l’époque et je ne suis pas si vieille que ça.

Mais maintenant la plupart des organismes ont peine à trouver des gens qui accepteraient de prendre quelques heures de leur temps pour aider son prochain… C’est vrai qu’en ce moment, il y a dans l’air un élan de générosité ou les gestes d’entraide sont plus nombreux… mais avouons-le-nous, c’est facile en ce moment d’offrir ou de donner de son temps, car tout est arrêté et la plupart d’entre-nous n’avons pas grand-chose à faire. Mais la vraie question est celle-ci : quand la vie reprendra son court, que nous retournerons au boulot, que nous retournerons à nos soupers d’amis aux activités des enfants et à notre vie d’avant… serons-nous prêts à mettre encore le bénévolat à l’agenda? Car à ce moment, il faudra faire le choix de donner à l’autre avant soi… quelques heures par année suffisent, mais sommes-nous prêts à être moins individualistes? Imaginez la différence humaine si dans notre belle région chacun donnait simplement 1 ou 2 heures de bénévolat par année? Imaginez l’effet humain et chaleureux sur notre communauté… Et si COVID nous apprenait cette leçon?

Marie-Andrée Prévost

Propriétaire-éditrice

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