L’Hôpital du Suroît parmi les hôpitaux où les patients retournent souvent à la maison sans avoir vu un médecin. | VIVA MÉDIA Skip to main content

L’Hôpital du Suroît fait parti des hôpitaux où les patients de la salle d’urgence retournent souvent à la maison sans avoir vu un médecin

C’est du moins ce que dévoile le « Palmarès du débordement des urgences du Québec, édition 2020 », lancé aujourd’hui par l’Institut économique de Montréal.

Le palmarès indique que l’Hôpital du Suroît est en 38e position du classement qui regroupe 117 hôpitaux. 12,4% des patients qui fréquentent la salle d’urgence quittent avant d’avoir vu un médecin.

Comme l’explique Patrick Déry, analyste senior associé à l’IEDM et auteur du palmarès, la situation est loin d’être uniforme à travers le Québec : « Aucune salle d’urgence n’arrive à répondre à la demande de soins. Par contre, certains hôpitaux voient moins de 5 % de leurs patients rebrousser chemin, tandis qu’à d’autres, c’est jusqu’à un patient sur quatre qui renonce à être soigné, notamment en Outaouais et dans les Laurentides ».

Hôpital général du Lakeshore

L’Hôpital général du Lakeshore affiche un résultat légèrement supérieur à celui de Salaberry-de-Valleyfield. Le Lakeshore est en 47ieme rang. De ce côté, 11,3% des patients quittent la salle d’urgence sans avoir consulté un médecin.

Le Pavillon Albert Prévost occupe la 1ère position du palmarès alors que l’Hôpital de Hull la pire.

Des solutions au problème

« Les remèdes à ces problèmes chroniques sont connus depuis longtemps : on doit abaisser les barrières professionnelles, mieux aligner les incitations avec les besoins des patients et, de façon générale, améliorer l’efficience de notre système de santé tout en préservant son caractère universel. C’est simple, on devrait tous pouvoir être soigné quand on en a besoin », note de son côté Daniel Dufort, directeur principal aux relations externes, communications et développement à l’IEDM et coauteur de la publication.

« Pour paraphraser une ancienne juge de la Cour suprême : ‟L’accès à une salle d’attente n’est pas l’accès aux soins”. Être forcé de retourner chez soi quand on est malade, encore moins », de conclure Patrick Déry.

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