De Sainte-Martine au Pays d’en haut | VIVA MÉDIA Skip to main content

Le parcours professionnel d’Hugo B Lefort est atypique. Le comédien, originaire de Sainte-Martine, aspirait plus jeune à devenir archéologue afin de découvrir des trésors oubliés. À la fin de son adolescence, il découvrira bien un trésor, mais il n’aura pas à se rendre en sol étranger pour se faire, l’art ira à sa rencontre bien malgré lui.

Le comédien raconte que l’art de la scène lui était complètement inconnu lorsqu’en 5e secondaire, alors étudiant à la polyvalente de Beauharnois, il se laisse convaincre par une amie de participer aux auditions du cours de théâtre. Incertain, il accepte et découvre ainsi ses aptitudes pour le jeu. Cette révélation fera naître chez lui une passion insoupçonnée pour l’art de la scène.

 

Après un détour en infographie, Hugo B Lefort s’inscrit au Conservatoire d’art dramatique de Montréal où il obtiendra son diplôme en 2010. Parallèlement, il devient également photographe, art qu’il pratique professionnellement depuis une décennie.

Crédit photo : Hugo B. Lefort, photographe

Depuis, le comédien accumule les rôles et a récemment fait son apparition dans la dernière saison des Pays d’en haut dans laquelle il campe le rôle de Florent Chevron. Également, il a interprété le rôle du criminel Jonathan Chabot dans District 31, celui de Cédric dans Fatale Station, celui de Mathieu dans les 3 saisons de Clash ainsi que celui du professeur d’éducation physique dans la série L’Effet secondaire.

 

Résidant désormais dans la grande métropole, Hugo B Lefort confie qu’il a un attachement particulier envers le village dans lequel il a grandi. « Un de mes professeurs au Conservatoire m’a un jour dit que j’étais chanceux de venir d’un village parce que cela faisait de moi quelqu’un de grounder. Cela m’a pris des années à le comprendre, mais aujourd’hui, je comprends ce qu’il voulait dire. Je suis vraiment heureux d’avoir vécu dans un village. Il y a des gens extraordinaires, évoluer auprès de gens manuels, terre à terre et avoir eu accès à leur essence est un grand privilège. Pour moi, c’est important que ceux qui habitent des villages soient représentés à l’écran, qu’ils puissent se reconnaître. Souvent ce que l’on voit dans ce qui est écrit et ce qui est joué, se passe à Montréal. Camper un personnage comme celui de Florent dans Les Pays d’en haut est important pour moi parce que je trouve que les gens qui viennent des petites places ont des vies super intéressantes et des messages importants à livrer. »

 

Chose certaine, le public gagne à découvrir ce comédien dont le talent et le charisme monopolisent l’écran.

 

 

 

 

 

 

 

 

Mélanie Calvé

Journaliste

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