Lorsque le judo devient génétique | VIVA MÉDIA Skip to main content

Richard Proulx est un entraîneur de judo bien connu dans la région et surtout à L’Île-Perrot où il entraîne, depuis plus de 25 ans, avec passion et dévotion des futurs judokas et des petits et grands champions à son club Dojo Perrot Shima situé au sous-sol de l’église Sainte-Rose-de-Lima. Ce qui est encore plus surprenant est de constater que sa lignée familiale presque au complet se distingue parmi les judokas.

Première rangée avant Scarlett Proulx, Jacob six mois
Deuxième rangée : Noah Proulx Olson, Brooke Proulx Olson, Dakota Proulx Olson, Skyler Proulx Olson, Emma Proulx Olson, McKenna Proulx Olson et Gabriel Proulx.
Arrière Evan Proulx deuxième dan, Ryan Proulx deuxième dan, Jason Proulx marron, Mary-Ann Proulx premier dan, Richard Proulx troisième dan, Samantha Proulx premier dan et Sean Proulx premier dan.

Devenu maintenant grand-père, le maître judoka n’a pas seulement son propre parcours exceptionnel et remarquable, il est un des rares maîtres judokas à pouvoir affirmer que parmi ses enfants et petits enfants se trouvent plus de 6 ceintures noires et de nombreux judokas. En effet, outre les ceintures noires, ce sont trois générations, de 6 mois à 65 ans, qui s’entraînent avec passion dans l’art du judo.

Les ceintures noires de la famille ont démontré avec brio leurs connaissances, et ce à plusieurs reprises, devant les comités de Judo Québec et Judo Canada. Parmi les membres de la famille, certains sont des compétiteurs au niveau provincial et national. Certains ont été entraîneurs pour enfants autant que pour adultes. Les entraîneurs se qualifient par catégorie et il serait trop complexe de faire ici toutes les distinctions, mais au niveau familial les expériences sont variées et plus qu’enrichissantes puisque certains ont pu entraîner des jeunes enfants avec troubles de comportement, des enfants avec des troubles d’apprentissage, certains ce sont entraînés avec des olympiens, des corps policiers et des officiers et certains sont devenus des arbitres de niveau provincial.

Parmi la lignée familiale, M. Proulx est fier de mentionner qu’il y a aussi un champion canadien et deux des plus jeunes qui sont dans un programme sport études avec l’école Secondaire John Rennie de Pointe-Claire.

Bref, des expériences à couper le souffle pour une famille génétiquement « judokienne ».

« Il m’est presque impossible de nommer les expériences de chacun des membres de ma famille, affirme notre maître judoka, M. Proulx. Disons que c’est resté dans la famille et ça m’apporte un sourire de voir encore que trois générations ont adopté un art martial si fantastique qu’est le judo. »

Nicola Di Narzo

Journaliste

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