D’une toile à l’autre pour Len Shelley | VIVA MÉDIA Skip to main content

Lorsqu’une personne découvre sa passion, elle le sait. Celle-ci occupe une partie importante de sa vie. Rares sont les gens qui en ont deux. C’est le cas pour Len Shelley.

Plusieurs se souviennent de Len Shelley ou encore de Kojak. L’homme âgé aujourd’hui de 81 ans a été lutteur professionnel dans les années 70 et 80. Le natif de L’Île-Perrot a performé au Canada, aux États-Unis et même au Japon. Il a partagé l’arène avec les plus grands. Randy Savage, Hulk Hogan, Jean Ferré, Antonio Inoki et bien d’autres.

La vie de M. Shelley a basculé à la suite d’un accident de voiture en 1978. Par la suite, la douleur a toujours été présente. Il compte aujourd’hui deux opérations à la hanche et les séquelles de ses nombreux combats sont bien présentes.

« Plusieurs années après ma retraite, mon fils m’a offert des cours de peinture pour un de mes anniversaires, explique M. Shelley. Je n’avais jamais peinturé. J’ignorais que je pouvais le faire. Après mon troisième cours, l’enseignante m’a dit que je perdais mon temps à suivre un cours pour débutant. Pour une raison que j’ignore, je savais peinturer. Elle m’a dit que je faisais partie de ceux que l’on peut appeler les artistes naturels. »

Len Shelley consacre plusieurs heures par semaine à sa passion de la peinture animalière. (Photo : Steve Sauvé)

Depuis ses premiers pas dans le domaine, Len Shelley n’a jamais arrêté. Il peint tous les jours. « Il se lève vers 3 h et il va dans sa pièce consacrée à la peinture, explique sa conjointe Rita. Ce que je sais lorsque je me lève à mon tour c’est qu’il a peint pendant 3 ou 4 heures. »

Les animaux

Len Shelley s’est spécialisé dans la peinture animalière. « La première fois que j’ai peint un animal, c’était un monarque. J’ai eu un coup de cœur. Les animaux que je peins parlent à travers leurs yeux. Quand je commence une peinture, je peins d’abord les yeux, et quand je sens ces yeux me parler, je peins le reste de l’animal. »

Difficile d’estimer le temps passé sur une œuvre. Plus difficile encore lorsque l’artiste laisse aller ses pinceaux sur plus d’une toile à la fois. « Ce n’est pas rare que je fasse 3 ou 4 toiles en même temps. De cette façon, dès que j’ai une petite frustration, je change de toile. Jusqu’à présent, j’ai créé 223 toiles. Il n’y a pas beaucoup d’animaux que je n’ai pas peints. »

Habituellement, Len Shelley expose ses œuvres quelques fois par an. Or, en raison des mesures sanitaires, les vernissages se font rares. « En ce moment, j’ai une toile d’exposée à la maison Tresler à Vaudreuil-Dorion. Si les gens souhaitent avoir des renseignements, ils peuvent me contacter par courriel à l’adresse lr.shelley@yahoo.com, sur mon site internet au www.animalpaintingsbykojak.com ou via ma page Facebook. La seule chose que j’ai besoin pour faire une toile, c’est une photographie de format 4 x 6. Je m’occupe du reste », conclut Len « Kojak » Shelley.

Steve Sauvé

Journaliste

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