La jeunesse péquiste reprend le flambeau dans le Suroît | VIVA MÉDIA Skip to main content

Le 25 mai dernier marquait la relance de l’Association régionale du Suroît et de deux exécutifs du Parti Québécois des territoires de Beauharnois-Huntingdon et Vaudreuil-Soulanges, présidés par Samuel Patenaude et Christopher Massé, tous deux anciens candidats péquistes des élections provinciales de 2022.

(De gauche à droite) Le conseil exécutif péquiste de l’Association régionale du Suroît : Jocelin Gariépy, Alain Magnan, France Pomminville, Samuel Patenaude, Christopher Massé, Sophie Guilbault et Frédéric Laplante.

Crédit photo : Christopher Massé

« L’indépendance part et revient un peu comme tous les sujets en société et là elle revient », souligne Samuel. Ce nouveau souffle du Parti Québécois a donc fortement encouragé les deux anciens candidats à recréer des comités exécutifs.

Présidée par Christopher, l’Association régionale du Suroît a été créée afin de combiner le travail des deux présidents. L’objectif est donc d’alléger les rencontres, mais surtout de travailler en équipe comme ce fut le cas lors de la dernière campagne électorale.

Selon Christopher, le regroupement des circonscriptions permet d’éviter d’alourdir l’appareil administratif considérant que les réalités et les enjeux sont semblables sur l’ensemble des territoires de la région. Les deux hommes ont donc été élus par acclamation à titre de présidents de l’exécutif par les membres présents lors d’une assemblée générale extraordinaire.

Des responsabilités variées

Les deux présidents coordonneront les différentes activités liées au Parti Québécois : activités partisanes, mobilisation, activités de financement pour le parti, renouvellement du membership et plus encore. Ils seront les porte-paroles des membres au sein des instances du parti lors de congrès et de rencontres.

Le Québec, une nation

Christopher et Samuel croient tous les deux en la cause du Parti Québécois. « Pour moi, l’indépendance c’est quelque chose qui va améliorer les futures générations et celles d’aujourd’hui. M’investir là-dedans vaut tous les sacrifices du monde, affirme Samuel, amoureux de l’histoire québécoise. Ce n’est pas une solution c’est LA solution ».

Leur but, et celui du parti est de se faire entendre et d’avoir le contrôle sur différentes sphères sociétales qui sont gérées par le fédéral ou qui sont sujettes à ingérence fédérale.

Selon eux, le Québec a tout ce qu’il faut pour être indépendant. « En étant indépendant, on a tout à gagner au niveau des pleins pouvoirs qu’on peut avoir au niveau du contrôle des frontières, du contrôle de notre politique linguistique, contrôle de notre argent, de nos investissements, et bien sûr de protéger l’environnement », souligne Christopher. L’idée est de gérer ce qu’il se passe au Québec et de rayonner à l’international, le tout sans rien devoir à qui que ce soit.

La langue française au cœur de leur conviction

La protection de langue française revient dans le discours des deux présidents d’exécutif. Ayant lui-même rencontré des difficultés lors de ses études en français, Christopher en convient qu’il y a des problèmes structurels au niveau de la francisation et de l’apprentissage du français en général. « En temps qu’en anglophone avec un père francophone et vivant au Québec, le français doit prôner sur l’anglais parce que l’anglais on peut le retrouver partout. Donc pourquoi ne pas parler la langue commune du Québec ? », explique-t-il. Sans que l’idée soit d’empêcher les gens de parler en anglais dans leurs espaces privés, pour Christopher il est fondamental de pouvoir parler en français.

Représenter les membres, mais aussi la région à l’échelle nationale

Pour Christopher, porter le titre de président de l’exécutif de Vaudreuil-Soulanges représente une fierté de pouvoir continuer à militer pour les partisans péquistes. Samuel quant à lui souligne que c’est un rêve d’enfant de s’investir de la sorte.

Rêver d’indépendance

Pour Samuel, l’avenir du Parti Québécois est promoteur : « Je suis un optimiste, je vois l’indépendance ». Selon lui, la souveraineté revient tranquillement dans les débats. Christopher aussi l’avenir pourrait réserver des surprises.

Pourquoi l’indépendance ? Pourquoi le Parti Québécois ? « Pour être fier de dire : ça, c’est québécois », termine Samuel.

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