Liliane Besner déplore une gouvernance qui divise Vaudreuil-sur-le-Lac | VIVA MÉDIA Skip to main content

Liliane Besner se porte candidate au poste de conseillère à Vaudreuil-sur-le-Lac.

Selon l’ancienne journaliste désormais consultante en communication, le climat de dissension qui prévaut actuellement à l’Hôtel de Ville est le pire qu’elle a connu depuis 31 ans.

 

La candidate estime qu’elle a le devoir de sonner l’alarme puisqu’elle a été renversée par ce qu’elle a découvert dans les procès-verbaux des assemblées du conseil. « Durant les neuf mois où le maire sortant a siégé, il a exercé son vote prépondérant à 18 reprises, une pratique invraisemblable », déplore-t-elle.

Mme Besner explique que le rôle d’un maire n’est surtout pas de voter, mais de favoriser plutôt la conciliation pour prendre des décisions reflétant le consensus des conseillers élus par la population. « Il doit convaincre et rassembler plutôt que d’imposer sa décision. Le vote prépondérant d’un maire doit être utilisé en tout dernier recours. »

À titre de référence, elle a contacté deux ex-maires de la région élargie du Suroît. « L’un a utilisé son vote prépondérant deux fois seulement pendant son mandat de 22 ans et l’autre, une fois seulement en 12 ans. Cette comparaison illustre le fait qu’un maire apprécié de ses citoyens, c’est un maire qui rassemble sans imposer son vote. » 

Photothèque

« Ce style de gouvernance du maire sortant a sévi dès sa toute première assemblée de conseil tenue le 21 décembre 2020 où il a voté à huit reprises durant cette unique séance. Dans les premiers mois de son mandat, le maire a congédié le directeur général, forçant la municipalité à se défendre devant les tribunaux, puis les trois employés municipaux ont quitté. Il a ensuite géré le dossier majeur de préservation du boisé de Vaudreuil-sur-le-Lac de façon unilatérale, sans concertation ni transparence avec ses conseillers et avec la population », selon la candidate.

« Un maire ne peut prendre des engagements majeurs au nom de toute une municipalité sans avoir reçu de mandat clair de ses conseillers élus qui représentent la population. Un maire ne peut gouverner en vase clos. Cette situation ne peut plus durer, car elle entraîne des conséquences sérieuses pour notre municipalité. »

Steve Sauvé

Journaliste

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