Hôpital du Suroît : des équipements novateurs qui changent la donne | VIVA MÉDIA Skip to main content

Partout en province, le réseau de la santé subit une pression considérable. Des professionnels de la santé manifestent haut et fort leur impuissance quant au manque de personnel, aux heures supplémentaires obligatoires et aux ressources humaines et matérielles insuffisantes. Il existe des pistes de solutions pour alléger le personnel. Parmi celles-ci, figure l’utilisation d’appareils technologiques.

: En cas d’arrêt cardiaque, un massage efficace et continu est nécessaire afin de maintenir la circulation sanguine jusqu’à restauration de la fonction cardiaque du patient. Grâce au système LUCAS, la qualité de la réanimation cardio-pulmonaire (RCP) est uniformisée et les interruptions du massage cardiaque peuvent être minimisées.

Crédit photo : LUCAS

Grâce à la Fondation de l’Hôpital du Suroît, le personnel soignant peut désormais compter sur un allié robotisé lors des situations critiques. L’innovation technologique ne cesse de surprendre : le système LUCAS permet un massage cardiaque en continu de façon efficace. LUCAS est en fait un appareil de massage offrant un cycle de compression et décompression symétrique. Il augmente les chances de survie des patients puisque le massage cardiaque est ininterrompu. Par minute, 100 compressions sont effectuées par le système robotisé.

Lors des massages cardiaques manuels, le personnel soignant doit se relayer puisque l’effort demandé lors des manœuvres est exigeant. LUCAS permet donc de préserver le personnel tout offrant un massage cardiaque sans interruption. L’utilisation est simple, efficace et rapide.

La Fondation de l’Hôpital du Suroît a puisé dans sa réserve financière amassée à la suite de sa campagne de financement de 2019-2020, afin d’offrir à l’Hôpital du Suroît, deux appareils de massage du système LUCAS, totalisant la somme de 34 281 $. Par cette acquisition, les efforts du personnel soignant pourront être optimalisés.

Moniteurs de nouvelle génération

Une autre acquisition viendra assurément faciliter le travail du personnel soignant et de soutien : des moniteurs de signes vitaux de nouvelle génération. Pour avoir occupé un poste de préposée aux bénéficiaires, à l’urgence, l’autrice de ces lignes peut témoigner du fait que nous passons énormément de temps à rechercher les moniteurs de signes vitaux. Souvent utilisés, ces appareils sont souvent sollicités et attendre leur disponibilité ralentit le travail du personnel qui doit attendre qu’ils soient disponibles.

Ainsi, 20 moniteurs de signes vitaux de nouvelle génération sont désormais fixés en permanence sur des civières à l’urgence. Cette acquisition permettra la prise de signes vitaux en continu tout en allégeant la tâche du personnel infirmier.

Nouvel échographe portable

Soucieuse d’alléger le personnel soignant, la Fondation a également fait l’acquisition d’un échographe portable CLARIUS. Cet appareil à la fine pointe de la technologie, dont le coût s’élève à 14 989 $ offre une imagerie haute définition permettant aux infirmières d’effectuer des manœuvres par voies veineuses. Succinctement, par sa technologie, l’appareil détecte aisément les veines, facilitant la pose de cathéters lors des traitements intraveineux ou lors des perfusions sanguines.

 

La générosité des uns change la réalité des autres

La réserve financière de 130 000 $ pour l’urgence a été possible grâce à la générosité de plus de 2300 donateurs. L’objectif de cette réserve était de permettre de faire plus avec moins. Succinctement, la mission était de concerter les compétences des personnels en les allégeant des gestes médicaux pouvant être offerts par des équipements à la fine pointe de la technologie. Par exemple, la recherche rapide des veines lors des perfusions permettra ainsi au personnel de ne pas perdre un temps précieux à rechercher des veines. Cela facilitera leur travail tout en maximisant leur temps.

Espérons que ces ajouts technologiques sauront alléger les professionnels de la santé qui jour après jour se dévouent pour offrir des soins de qualités dans une réalité où le taux d’occupation s’est élevé à 270 %. L’aide inhérente à ces appareils ne peut que soulager la pression exercée sur le personnel et bonifier les soins offerts aux patients.

Mélanie Calvé

Journaliste

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