Souvenons-nous d’Edgar Hébert | VIVA MÉDIA Skip to main content

Pour les plus jeunes, Edgar Hébert est un boulevard ou une école, mais pour ceux qui l’ont connu, il est un homme d’exception ayant marqué la communauté et la scène politique locale. Accessible, il était à l’écoute de ses pairs, sans faire de distinction entre les classes sociales.

Edgar Hébert en compagnie de son épouse, Marie Paule Elie et de leurs enfants Jacques, Jocelyne et Gilles.

Crédit photo : Isabelle Hébert

Né en 1911, il obtient sa licence de pharmacien en 1936. Il est alors âgé de 25 ans. Il exerce d’abord son métier à Montréal avant de s’installer en 1941 à Salaberry-de-Valleyfield, où il devient copropriétaire de la pharmacie Larocque.

En 1948, âgé de 37 ans, il est élu député de l’Union nationale dans Beauharnois. Dès lors, il se consacre à son comté dont il est le fier représentant à l’Assemblée nationale. Il est reconnu pour les liens qu’il entretient avec les dirigeants de son parti.

Remarquable orateur, il captive l’auditoire et inspire confiance. D’ailleurs, on rapporte que lors de l’inauguration du pont Monseigneur Langlois, en septembre 1954, les milliers de personnes réunis pour l’occasion ont acclamé Edgar Hébert. Lors de cette journée, à laquelle s’était joint le premier ministre Duplessis, la foule est estimée à plus de 50 000 personnes.

Parcours politique

Hébert est réélu en 1952, en 1956 et en 1960. Il endosse le rôle de Whip adjoint de l’Union nationale de janvier 1954 à janvier 1956. Adjoint parlementaire au ministre des Ressources hydrauliques du 6 juin 1958 au 6 juillet 1960. Défait en 1962. Il se retire en 1973, pour une retraite bien méritée.

En ce qui concerne sa profession de pharmacien, il devient en 1958, le seul propriétaire de la pharmacie Larocque.

L’homme derrière le politicien

Les gens se souviennent de lui comme un homme du peuple. Un homme aimable, portant un regard bienveillant sur ceux qu’ils croisaient. Un homme fier de sa région et de ses concitoyens.

Ils se souviennent également du père de famille qu’il était, de son épouse et de ses trois enfants. Edgar Hébert avait le don de faire sentir aux autres qu’il était comme eux, qu’il était un citoyen ordinaire ayant la chance d’accomplir de grandes choses, en leur nom.

Sources :

La Gazette Valleyfield-Beauharnois, mai 1956

Assemblée nationale Québec

Témoignages Salaberry-de-Valleyfield et environs

*POURSUIVRE VOTRE LECTURE SUR L’HISTOIRE DE SALABERRY-DE-VALLEYFIELD : 

Une rue, une histoire

Mélanie Calvé

Journaliste

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