Cinq jeunes athlètes de la région représenteront le Québec aux Jeux du Canada en fastpitch | VIVA MÉDIA Skip to main content

Jessica Mallette, lanceuse, Léa Chevrier, lanceuse, Olivia May Giguère, 1er but et receveuse, Naomi Cohen, 2e but/ voltigeur et Naomi Pelletier, arrêt-court, ont toutes été sélectionnées parmi les joueuses de softball de Fastpitch Québec pour faire partie des Rebelles du Québec. L’équipe représentera la Belle-Province aux Jeux du Canada.

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Les cinq athlètes âgées de 16 ans, étudiantes au secondaire, en sont à leur 4e ou 5e année dans le programme des Rebelles du Québec. C’est un long processus qu’est celui de la sélection pour faire l’équipe U18, la seule équipe qui va aux Jeux du Canada. Les joueuses on fait d’énormes sacrifices pour se rendre où elles sont en ce moment.

Le processus de sélection

Il y a plus d’un an, l’entraîneur-chef des Rebelles, Brad Pelletier, a débuté son processus de sélection. Il a commencé avec 24 joueuses qu’il a ensuite évaluées durant des rencontres, des tournois ainsi que lors d’un camp de sélection qui s’est déroulé Floride.

« L’équipe d’entraîneurs et moi-même avons arrêté notre choix sur 13 joueuses, dont 5 qui viennent de Vaudreuil-Soulanges, mentionne M. Pelletier. C’est vraiment une occasion incroyable pour les filles et pour la région de montrer que nous avons des athlètes de qualité ici. »

Cette opportunité de faire les Jeux du Canada est aussi, un tremplin énorme pour les jeunes athlètes. En plus, de pratiquer le sport qu’elles adorent, il y a de bonnes chances qu’elles soient repérées par des universités américaines. Il faut savoir que le softball est très populaire aux États-Unis et les filles ont une chance d’aller jouer pour une université dans le pays de l’Oncle Sam. Cela s’accompagne souvent d’une bourse qui couvre l’intégralité des frais de scolarité.

« Les efforts et les sacrifices qu’elles ont faits portent enfin leurs fruits, dit l’entraîneur-chef des Rebelles. En plus de représenter leur province aux Jeux, elles se positionnent pour jouer dans des universités américaines et ultimement rêver de faire l’équipe du Canada pour les Jeux olympiques. »

 

Les Jeux et la Covid

La Covid et le report des Jeux de 2021 à 2022 ont été un coup dur pour tous. Cependant, les joueuses sont très motivées et savent qu’elles ont des chances d’aspirer au grand honneur.

« On s’entraîne trois à quatre fois par semaine, nous explique Naomi Pelletier. On fait ça par Zoom. On doit toutes se filmer en train de faire les exercices, pratiquer nos coups de bâton et nos lancers. »

« On voit les autres filles s’entraîner aussi à distance et ça nous motive, s’exclame Olivia May Giguère. On sait que tout le monde met les efforts et étant un sport d’équipe, on se doit de faire de même pour que l’équipe performe. »

Les entraîneurs suivent de près les joueuses et espère que la morale va tenir. N’ayant pas de tournoi avant l’été et en faisant leur pratique à distance, cela pourrait peser sur l’équipe. Cependant, les filles peuvent penser aux prochaines activités qu’elles auront cet été.

« Si tout va bien, on va pouvoir participer à la Canada Cup et au Championnat canadien l’été prochain, confie Jessica Mallette. On a hâte de pouvoir jouer et montrer ce qu’on est capable. »

Les athlètes continuent de s’entraîner en prévision des Jeux du Canda en 2022. Tout le monde a hâte de voir les joueuses de fastpitch en action et surtout nos cinq athlètes de la région qui nous représentant fièrement.

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