Pour Magaly McDonald, l'accomplissement et le sport ne font qu'un! | VIVA MÉDIA Skip to main content

Magaly McDonald, 17 ans, étudie en technique policière et ne cesse d’impressionner son entourage par son ambition et sa grande maturité. Résidente de Coteau-du-Lac, la jeune athlète a rapidement connu l’esprit de compétition. Au primaire, Magaly était à la recherche d’un sport qui deviendrait sa passion et qui la pousserait à se dépasser. Après avoir essayé plusieurs activités, c’est sur la gymnastique que son choix s’est arrêté.

Magaly lors de sa compétition. (Photo Zoom Image Pros)

Une vie active

Foulant d’abord le sol du gymnase de Campiagile, c’est chez les Flyers de Pointe-Claire, en tant que Cheerleader, qu’elle a poursuivi cette passion, pendant 2 ans. Au secondaire, Magaly est entrée au Sport-études du Chêne-bleu, dans le programme de gymnastique. En soirée, elle continuait le cheerleading parmi l’équipe civile des Sparks de Campiagile, ce qui l’aura amené à vivre une expérience très enrichissante. En effet, Magaly et son équipe ont participé à deux reprises aux Championnats du monde de Cheerleading à Orlando.

La vie de la jeune adolescente était bien remplie. Durant tout son secondaire, Magaly étudiait de 8h à midi, avant de se rendre au gymnase pour l’après-midi. Comme si ce n’était pas assez, elle passait un minimum de 8h par semaine au Cheerleading, en plus de travailler 20h comme entraineur de gymnastique. Malheureusement, les maux de dos et les blessures chroniques ont forcé Magaly à se retirer.

Le parcours d’une gagnante

À 17 ans, Magaly a une grande soif de défis et d’aventures. Malgré les embuches qui ont mis fin à sa carrière de gymnaste, elle a besoin de faire un sport pour se sentir accomplie. Au début du mois de septembre 2019, elle décide de se lancer dans les concours de fitness et s’inscrit à celui du 28 septembre à Montréal.

« Je trouvais que c’était un sport qui pouvait rassembler une petite partie de toutes mes passions, soit la danse, la gym et le cheer », explique Magaly.

Avec seulement trois semaines pour se préparer, Magaly a choisi de se créer elle-même une routine et de trouver sa musique et son costume. Elle a relevé le défi avec brio en remportant les honneurs dans sa catégorie. De ce fait, elle s’est classée à Toronto au National Pro Qualifier, en octobre, où elle a gagné sa catégorie, en plus de celle de toutes les catégories confondues.

Magaly McDonald a obtenu sa carte pro de la International Federation of Body Building and Fitness (IFBB) et est ainsi devenue la plus jeune Canadienne à avoir réalisé cet exploit.

Objectifs futurs

Désormais entourée d’une équipe professionnelle, Magaly peut pousser ses capacités encore plus loin. Chris Gurunlian agit comme entraineur de musculation et la guide dans son plan alimentaire. De surcroît, elle travaille avec Myriam Capes pour ses routines.

Tous ensemble, ils visent à remporter au moins un concours pro, ou encore d’obtenir un top 5 à trois reprises afin que Magaly puisse se qualifier au Mr Olympia.

Une passion coûteuse

Il faut évidemment être très organisée et travaillante pour gérer un emploi du temps aussi chargé. Magaly s’entraine 5 fois par semaine en musculation en plus de faire 4 séances d’entrainement pour ses routines. Elle a également un plan alimentaire qu’elle suit à la lettre.

Outre l’entrainement, Magaly doit arriver à payer ses entraineurs (9000$), ses abonnements à la salle d’entrainement, ses suppléments (4000$), répartis sur un an.

Pour une seule compétition, le bikini peut valoir entre 700$ et 1000$. À cela s’ajoute 500$ pour le costume de routine, 250$ pour les photos, 250$ pour le bronzage obligatoire, en plus des frais de transport et d’hébergement.

« Magaly est très économe, raconte sa mère. Elle a déjà amassé beaucoup pour un investissement immobilier dès sa majorité. Cependant, les frais reliés à une compétition sont très coûteux et nous devons l’aider à se trouver des commanditaires. Ses entraineurs et nous voyons beaucoup d’espoirs en elle, il faut l’aider à continuer! »

Magaly a obtenu sa carte pro. (Photo Zoom Image Pros)

Carol-Ann Faubert

Journaliste

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