Sainte-Anne-de-Bellevue s’attaque aux foyers et aux poêles à bois | VIVA MÉDIA Skip to main content

Souhaitant se conformer à la réglementation en vigueur sur l’ile de Montréal, la Ville de Sainte-Anne-de-Bellevue entérine une réglementation afin d’interdire l’utilisation d’appareils et de foyers à combustible solide dès le 1er juillet 2024.

Dans la motion présentée le lundi 10 juin, on peut constater que pour arriver à cette décision, que le conseil municipal expose que le chauffage au bois est l’une des principales causes de smog hivernal et que la combustion du bois de chauffage constitue une source importante d’émission de particules fines dans la région de Montréal (39 %), tout juste derrière les transports (45 %). Par conséquent, outre les impacts indésirables sur l’environnement et la qualité de l’air, il est reconnu que les polluants issus de la combustion du bois ont des effets nocifs sur la santé: aggravation de l’asthme, bronchite infantile, cancer pulmonaire, décès prématurés chez les personnes souffrant de maladies cardiaques ou respiratoires chroniques.

Ainsi, tous les poêles et les foyers conçus pour brûler des bûches de bois, des bûches écologiques ou du charbon seront interdits, sauf s’ils font l’objet d’une certification confirmant qu’ils n’émettent pas plus de 2,5 g/h de particules fines dans l’atmosphère.

L’interdiction n’entrera pas en vigueur dès aujourd’hui. Comme le souligne Camille Leblanc, agente aux communications à la Ville de Sainte-Anne-de-Bellevue, plusieurs séances d’informations auront lieu ainsi que des visites dans les résidences. « Nous souhaitons offrir aux citoyens un délai de 5 ans pour effectuer le remplacement de leur appareil ou foyer. Seuls les appareils certifiés EPA et ceux qui émettent moins de 2,5 grammes de particules fines par heure seront autorisés. »

Mme Leblanc expose que des constats pourraient être émis advenant que des propriétaires soient tentés d’utiliser les appareils désormais considérés comme non conformes. « Les amendes sont de 100 $ à 500 $ pour une première infraction et de 500 $ à 1000 $ s’il s’agit d’une récidive. »

Steve Sauvé

Journaliste

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