Lorsque la maladie n’a pas de remède… au Canada | VIVA MÉDIA Skip to main content

Ce qui semblait être un simple malaise causé par une constipation sévère vire au cauchemar pour Yves Roy, résident de L’Île-Perrot âgé de 58 ans. Après une tentative de cure, il se retrouve avec la maladie de SIBO (Small intestinal bacterial overgrowth). Désormais à court de solutions, il doit se rendre aux États-Unis pour se faire soigner.

 (Photo Nicola Di Narzo)

Les ennuies ont commencé il y a presque deux ans pour Yves Roy qui se considérait en forme, n’avait jamais été malade, fréquentait le gym régulièrement et vivait une vie plus que normale. Alors qu’il était dérangé par un malaise intestinal, plus spécifiquement une constipation sévère, il se rend à l’hôpital en quête de solution. Arrivé au nouveau CHUM, il recevra non pas un, mais deux traitements en vue de débloquer l’intestin. Désormais, peut-être les tentatives de déblocages en sont la cause, il ne retrouvera jamais la santé.

Les tentatives de trouver des solutions n’ont de cesse alors qu’Yves se promène de médecin en médecin, d’hôpital en hôpital. Malgré les différentes avenues explorées et les traitements expérimentés, ils ne cessent d’empirer.

« Je me suis fait pratiquement insulter, affirme M. Roy. Des médecins riaient de moi en me disant de manger des muffins au son. Personne ne savait ce que j’avais et on m’a même déjà dit que c’était psychologique. J’ai tout perdu! Mon emploi, mes placements, je suis maintenant sur le Bien-Être social. Avec toute cette mésaventure, j’ai dépensé plus de 25 000 $ en soins. »

Voilà qu’une connaissance d’Yves, écoutant ses péripéties autant que ses désagréments, lui parle d’une maladie appelée SIBO qui est une surpopulation des bactéries dans l’intestin grêle. Faisant des recherches sur les symptômes, il réalise que les faits concordent. Il décide donc de se rendre au laboratoire CDL pour se faire tester à deux reprises pour la maladie de SIBO. Les tests reviendront positifs à deux reprises. Pensant désormais détenir la clé de la solution, il fait face à l’ignorance des médecins canadiens. La majorité des médecins ne connaissent pas du tout cette maladie et ceux qui la connaissent, n’ont pas les moyens nécessaires pour la traiter. Une des cliniques spécialisées se trouve en Californie et ils disent pouvoir traiter le SIBO. Les coûts sont l’unique problème… s’il ne se rend pas à cette clinique, les médecins croient qu’il ne verra pas 2020.

« Disons que je suis pas mal exaspéré, continue Yves. J’ai l’impression que les erreurs des médecins n’ont fait qu’empirer le tout. Je n’ai plus de qualité de vie, mon système digestif est totalement déséquilibré et maintenant, même mon pancréas est atteint. J’ai fait des traitements très dispendieux sans résultats… mon seul recours est de me rendre aux USA. »

Désormais, notre interlocuteur est en cachexie (dénutrition sévère) et ne pèse plus que 103 livres. Les conséquences peuvent être nombreuses s’il tarde encore de se rendre aux États-Unis, mais pour ce faire, il doit trouver un montant d’environ 25 000 $ à 35 000 $. N’ayant plus les moyens financiers, l’ancien gérant du Stéréo Plus de Vaudreuil-Dorion s’est lancé dans une campagne au sein des médias sociaux tout en se créant une campagne GoFundMe en espérant un miracle afin de recueillir les fonds nécessaires.

« J’ai d’lair de quelqu’un qui sort d’un camp de concentration, conclut M. Roy. Je pleurais tous les jours en me regardant dans le miroir. Je ne sais pas ce qui m’attend. Je dois me rendre le plus vite possible à cette clinique. Si je ne peux pas, ce sera ainsi, mon heure sera venue! »

Si vous voulez soutenir Yves Roy, vous pouvez visiter sa page GoFundMe : https://ca.gofundme.com/f/yves-roy-soins-medicaux-usa.

Nicola Di Narzo

Journaliste

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