Boycotter Meta au nom de la démocratie | VIVA MÉDIA Skip to main content

La Confédération des syndicats nationaux (CSN) fait appel à aux membres de ses syndicats afin de boycotter les plateformes Facebook et Instagram le 15 septembre prochain à l’occasion de la Journée internationale de la démocratie.

La CSN boycottera le groupe Meta.

Crédit photo: Photothèque

Depuis l’adoption de la Loi sur les nouvelles en ligne, plusieurs organismes déplorent l’attitude du groupe Meta. La Fédération nationale des communications et de la culture (FNCC-CSN) et la Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ) ont fait un appel à tous pour lutter contre la réaction de Meta devant la loi C-18 qui vise à contraindre les plateformes numériques à rétribuer les entreprises de presse pour les contenus journalistiques partagés sur leurs plateformes.

« Au cours des 15 dernières années, ce sont des centaines d’emplois qui ont été perdus en raison de l’exode des revenus publicitaires vers des multinationales comme Meta, rappelle la présidente de la CSN, Caroline Senneville. Ce sont des dizaines de salles de presse qui ont été contraintes de fermer au Québec seulement. Et lorsqu’un État de droit comme le Canada décide de réglementer afin de soutenir le droit à l’information pour les citoyennes et les citoyens et de mettre en place un environnement économique viable pour les véritables producteurs de contenus d’information, il faudrait accepter que Facebook se place au-dessus des lois ? ».

La CSN rejoint ainsi une coalition d’organismes qui soutiennent l’appel de la FNCC-CSN et de la FPJQ. Rappelons que la FNCC–CSN regroupe 6 000 membres dans 80 syndicats œuvrant dans les domaines des communications, du journalisme et de la culture. Cette dernière est l’une des huit fédérations de la CSN qui réunit près de 325 000 travailleuses et travailleurs des secteurs public et privé dans l’ensemble des régions du Québec.

Pour la présidente de la CSN, « la vitalité des médias d’information est à la base de notre système démocratique. On ne peut tolérer qu’une multinationale draine une large part des revenus publicitaires, chamboule l’ensemble de l’écosystème journalistique pour ensuite bannir de ses plateformes leur contenu et refuser de se conformer aux lois adoptées par nos parlementaires. Il est impératif que la multinationale Meta réintègre sans tarder les contenus journalistiques sur ses plateformes et amorce les négociations avec les entreprises de presse comme prévu par la loi. »

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