Accusé d’avoir laissé son pitbull attaquer sa conjointe | VIVA MÉDIA Skip to main content

La procureure du Directeur des poursuites criminelles et pénales, Me Émilie Boissonneault-Trottier a qualifié les accusations déposées envers Simon Valeriote, de scènes d’horreurs et cruelles. L’homme de 28 ans comparaissait au palais de justice de Valleyfield pour son enquête sur remise en liberté.

Simon Valeriote dispose d’antécédents judiciaires mais pas en semblable matière.(Photo Facebook)

Le juge Joey Dubois a accepté de remettre en liberté Simon Valeriote sous de sévères conditions. Ce dernier a l’obligation de demeurer 24 h sur 24 chez ses parents, de ne pas troubler la paix, de ne pas communiquer avec sa victime, de s’inscrire et de compléter une thérapie en lien avec une problématique de consommation et de ne pas posséder d’arme. De plus, la mère de l’accusé s’est engagée à déposer la somme de 3 000 $.

Les faits

Le 8 août dernier, Simon Valeriote aurait laissé sa conjointe être attaqué par son chien de type pitbull à la suite d’une dispute. L’événement, qui se serait déroulé sur le Chemin du fleuve à Coteau-du-Lac, a nécessité la présence des paramédics puisque la dame aurait subi de sérieuses blessures.

Selon ce qu’il a été possible d’apprendre pendant la procédure judiciaire, une dispute a éclaté lorsque la victime est revenue à la résidence du couple avec 4 heures de retard. Pendant la dispute, le chien de l’accusé se serait énervé. Simon Valeriote aurait alors agrippé le téléphone cellulaire de sa conjointe afin de vérifier ses messages et il aurait quitté la chambre en vitesse en fermant la porte derrière lui. C’est à ce moment que le chien aurait attaqué la dame. L’attaque aurait eu lieu pendant 20 minutes. À la suite de ce délai, l’accusé aurait porté secours à la victime.

L’avocate de la défense, Me Cynthia Beaumier, a fait entendre la mère de l’accusé. La dame qui qualifie le chien de non agressif a informé la Cour que la bête avait été réquisitionnée par la Sûreté du Québec et qu’un spécialiste en comportement canin allait faire une expertise. Advenant un rapport défavorable, le chien sera euthanasié.

Chien d’attaque

Le chien qui est dressé pour l’attaque a déjà fait l’objet d’une attention particulière. D’ailleurs, Simon Valeriote a déjà reçu un constat d’infraction à la suite de l’attaque de son chien auprès d’un autre animal.

La cause revient devant la Cour le jeudi 22 octobre.

Steve Sauvé

Journaliste

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