Nourrir pour mieux réussir à l’école primaire de Sainte-Marthe | VIVA MÉDIA Skip to main content

Sainte-Marthe – Grâce au projet « Nourrir pour mieux réussir », des repas équilibrés sont servis gratuitement sur l’heure du midi aux quelques 120 élèves de l’école primaire de Sainte-Marthe.

Le directeur de l’école de Sainte-Marthe, Vincent Gauthier a pris le dîner en compagnie d’un groupe d’élèves.

(Photo : Denis Bourbonnais – La Voix Régionale)

D’une durée de cinq semaines, ce projet-pilote parrainé par la Fondation de l’Hôpital de Vaudreuil-Soulanges vise à offrir une chance équivalente à tous les enfants. La députée de Soulanges à l’Assemblée nationale, Marilyne Picard, a accepté de fournir une aide financière de 51 000 $ pour cette initiative touchant des jeunes de la maternelle à la 6e année.

Mardi, le principal responsable du projet, François Ringuette était plus que satisfait de voir le visage illuminé des élèves qui dégustaient notamment un repas de spaghetti préparé par le chef bien connu Marc Besner. « Nourrir pour mieux réussir permet de s’attaquer directement à l’insécurité alimentaire et d’inculquer une meilleure connaissance de la saine alimentation », décrit M. Ringuette, qui a organisé cette activité avec l’aide de sa fille, Émilie Ringuette et du conjoint de cette dernière, Alex Ajamane.

M. Ringuette parle d’un projet mobilisateur qui s’insère parfaitement dans un contexte de relance économique. « Même si à peine 15% de la clientèle de l’école de Sainte-Marthe est considérée comme défavorisée, le projet à vocations multiples répond à différents besoins. En plus d’alléger le fardeau des familles et de réduire les coûts du système de santé à long terme, cette façon de faire augmentera l’efficacité d’un système d’éducation essentiel au bien-être économique et social du Québec », élabore le résident de Saint-Polycarpe.

Au cours des 40 dernières années, le taux d’obésité chez les enfants québécois est passé de 2% à 10%. Chaque année, un jeune Québécois sur 6 vit de l’insécurité alimentaire et la malnutrition sous toutes ses formes constitue un problème important de la société.

Selon M. Ringuette, ce problème doit être adressé et il espère pouvoir étendre le projet « Nourrir pour mieux réussir » à d’autres écoles de Vaudreuil-Soulanges lors de la prochaine année scolaire. « Nous investissons collectivement 26 milliards $ par année en éducation, mais trop d’enfants ne pourront se prévaloir de ces argents, la faim ne leur donnant pas les moyens », déplore François Ringuette.

Les études sont claires à l’effet que l’insécurité alimentaire affecte la performance scolaire, tout comme la qualité de l’alimentation influence la concentration. « Les bienfaits d’un programme alimentaire universel vont au-delà des résultats mesurables dans les écoles. C’est aussi une occasion de s’attaquer à l’obésité, de réduire les coûts du système de santé, de soutenir l‘économie locale, de diminuer l’empreinte écologique et bien d’autres encore », conclut M. Ringuette.

Denis Bourbonnais

Journaliste

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