Les Régates de Valleyfield et la HRL en mode événement | VIVA MÉDIA Skip to main content

COVID-19 ou non, vous pouvez mettre à votre agenda les Régates de Valleyfield et la série de la Ligue de Régates d’Hydroplanes en 2022.

Telle a été l’assurance donnée par le président des Régates de Valleyfield et commissaire de la HRL, Didier-Bernard Séguin, lors d’une entrevue virtuelle par ZOOM à laquelle participaient la directrice générale de l’événement campivallensien, Émilie Daoust, ainsi que le pilote d’hydroplane et professionnel de la santé, Martin Rochon.

« Lors des deux dernières années, il fallait se poser la question à savoir s’il était possible de tenir des événements. Cette année, la question ne se pose pas. On se prépare comme si nous aurons une saison normale », affirme Didier-Bernard Séguin.

Même si la situation sanitaire est en constante évolution, rien ne laisse présager que la pandémie empêchera la présentation de courses d’hydroplanes en 2022. « Nous sommes plus avancés pour composer avec le virus et faire des pas vers une vie plus normale. C’est certain que des mesures préventives vont rester mais nous ne voulons plus de règles comme les enclos de 500 personnes qui avaient été demandés à Beauharnois en septembre 2021 », de signifier le président des Régates de Valleyfield.

Le pilote de la classe Hydro 350, Martin Rochon se dit optimiste de pouvoir renouer avec la compétition sur une base régulière. Depuis le début de la pandémie, le résident de Saint-Zotique a fait face aux défis rencontrés par les travailleuses et travailleurs de la santé, d’abord en tant que chef d’unité de soins au 8e étage de l’Hôpital du Suroît puis à l’Hôpital Notre-Dame de Montréal comme chef du département de l’urgence depuis décembre dernier.

« Le variant Omicron est moins agressif et les séquelles sont moindre. Nous sommes plus libres qu’auparavant et on peut s’attendre à un assouplissement graduel des restrictions. Omicron est moins viral, il y a moins de gens à l’urgence mais les gens sont encore malades. Malgré tout, je pense qu’on s’en va dans le bon sens », estime le conducteur du « RTX Racing » H-773, qui sera muni de nouveaux pontons « Henderson ».

La directrice générale des Régates de Valleyfield, Émilie Daoust a indiqué que le lobbying se poursuit avec le gouvernement du Québec afin de reconduire l’aide financière aux activités du Regroupement des événements majeurs internationaux (RÉMI).

« Il y aura des ajustements à faire et on devrait en savoir plus long d’ici le mois de mai. Les festivals pourront se tenir dans des conditions plus normales. Nos artistes sont déjà signés pour le volet culturel mais on se garde une petite gêne avant de les annoncer », mentionne-t-elle.

Cumulant également les fonctions de directrice administrative de la HRL à la suite du départ d’Anne-Marie Leboeuf, Émilie Daoust croit que le circuit motonautique né en 2007 sera tout aussi compétitif. « On retrouvera les Ontariens, Québécois et nous espérons, la majorité des coureurs américains. Plus de 50% des Américains déjà inscrits sont vaccinés », avance la directrice, tout en soulignant que les frères Lupton prendront une décision en lien avec leur venue en Amérique du Nord lorsque les restrictions seront levées en Nouvelle-Zélande.

Quant aux impacts de l’entrée en scène de la nouvelle série E-350 (Pro Lite Hydroplane) aux États-Unis, Didier-Bernard Séguin est d’avis que la HRL ne sera pas affectée. « Certaines équipes vont faire les deux séries. Notre circuit est en bonne santé. On a pu le voir aux Régates de Beauharnois en septembre. C’était un test pour la HRL. 70% des compétiteurs étaient des Canadiens et le spectacle a été excellent », constate le commissaire de la HRL.

Martin Rochon et Nicolas Rousse (photo du haut), qui avaient offert un spectacle enlevant dans la classe Hydro 350 aux Régates de Beauharnois en septembre dernier, seront de retour dans la HRL en 2022. Les Régates de Valleyfield (2e photo) ont déjà signé les artistes qui feront partie de la programmation culturelle de l’événement en 2022. Denis Miron et Breen LeBoeuf étaient montés sur la scène Loto-Québec en juillet 2019. (Photo d’archives – Pierre Langevin)

Denis Bourbonnais

Journaliste

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