Malgré son état, le MTQ assure qu’un pont à Valleyfield est sécuritaire | VIVA MÉDIA Skip to main content

Malgré des signes de détérioration avancés, une inspection effectuée par le ministère des Transports (MTQ) du pont Victoria sud, qui est situé sur la rue Hébert à Salaberry-de-Valleyfield, révèle que la structure est sécuritaire pour la circulation malgré le besoin évident d’une mise à niveau.

En septembre dernier quatre ingénieurs du MTQ ont effectué une inspection du pont Victoria sud. Selon le rapport, il est possible d’apprendre que la structure construite en 1960 est jugée sécuritaire, mais que des interventions sont requises à court terme.

« Retrait des fragments de béton qui sont détachables (sécurisation de structure). Pas de grillages requis. Intervention requise à moyen terme pour les deux ponts Victoria. Des réparations seront requises, mais il est encore trop tôt pour identifier la nature précise des interventions et les dates d’intervention. Il faudra d’autres expertises plus approfondies (ex. sur les éléments de fondation) pour évaluer les besoins », peut-on lire dans le rapport.

Réduction

Plusieurs automobilistes empruntent chaque jour les ponts Victoria. En fait, il est impossible, à moins d’aller à l’édifice des Travaux publics de la Ville de Salaberry-de-Valleyfield, de passer sur un des ponts sans passer sur l’autre.
« À la suite de l’inspection, la capacité portante du pont Victoria sud a été revue à la baisse. Parallèlement aux inspections, une évaluation de capacité portante a entraîné (il y a quelques semaines une restriction de charges pour les deux ponts », apprend-on dans le rapport.
Désormais, les camions porteurs sont limités à 28 tonnes, les tracteurs de type semi-remorque à 34 tonnes et les trains routiers à 38 tonnes

Pont Victoria nord

Le pont Victoria Nord a également été la cible d’une inspection le 25 juin dernier. Toutefois, l’équipe qui a procédé aux travaux dispose de quelques semaines pour faire le rapport. Celui-ci sera disponible d’ici le 25 septembre 2019. Toutefois, Karine Abdel, conseillère en communication au MTQ, insiste sur le fait que le ministère n’hésite pas à fermer une structure s’il a le moindre doute sur celle-ci.

Steve Sauvé

Journaliste

Laisser un commentaire