Dossier non résolu : qui a tué Johanne Fossel ? | VIVA MÉDIA Skip to main content

Le 7 février 1998, une mère de famille est retrouvée morte dans sa maison de la rue Chambord à Candiac. Tristement, 21 ans plus tard la même question persiste ; mais qui a tué Johanne Foessel ?

En ce samedi matin de février 1998, une agente immeuble donne rendez-vous à un couple à la résidence de Johanne Foessl. L’homme dépose sa femme, puis quitte quelques instants afin de reconduire leur enfant chez une gardienne, ainsi pourront-ils visiter tranquillement. En attendant son retour, l’agente invite son épouse à débuter la visite. Arrivée à la hauteur du salon, la femme s’écrit « il y a quelqu’un ici, je viens d’apercevoir un sein »! Les deux femmes sortent rapidement.

 

Les policiers, appelés sur les lieux, découvrent le corps sans vie de Johanne Fossel. La femme git sur le sol entre le canapé et la table basse. Une partie de ses vêtements sont remontés à la base de son cou. Ses mains et ses pieds sont attachés. Quelques objets autour semblent avoir été déplacés. Certains signes indiquent que la victime s’est défendue. Elle porte de nombreuses blessures aux bras et au haut du corps.

 

Aucun objet n’est déclaré manquant, ce qui laisse croire aux policiers que le vol n’était pas le motif. À l’arrière de la maison, au sous-sol, un soupirail est ouvert. La moustiquaire est déchirée. Deux traces de pas distincts marquent la neige de leur passage. La scène de crime est passée au peigne fin durant trois jours.

 

Une seule question est sur toute les lèvres des candiacois ; mais qui a tué Johanne Fossel? Qui a bien pu s’en prendre à cette magnifique femme de 38 ans, mère de trois enfants, aimée et appréciée de tous? Madame Fossel était connue dans la communauté pour son implication dans le patinage artistique. La victime était sans histoire. Cette secrétaire pour une compagnie de parfums, menait une vie rangée.

 

Rapidement, la population soupçonne l’ancien conjoint de Madame Fossel qui clamant son innocence, n’hésitera pas à se soumettre à un polygraphe. L’homme est aussitôt blanchi de tout soupçon. Il est rapidement exclu de la liste des suspects. De plus, les enfants du couple étaient avec ce dernier lors du crime.

 

Johanne Fossel, a été aperçue vivante pour la dernière fois la veille de la découverte de son corps, soit le vendredi. Selon l’analyse de la scène de crime, la victime écoutait les Jeux olympiques d’hiver 1998 lorsqu’elle a reçu la visite de son meurtrier. L’autopsie révèle qu’elle n’a pas été agressée sexuellement.

 

Claude Poirier, s’est intéressé à l’histoire dans le cadre de son émission Poirier enquête. Le célèbre négociateur est clair ; la police a un suspect dans sa mire depuis le tout début. Par contre, il manquerait l’élément de preuve nécessaire pour porter des accusations. Également, Monsieur Poirier affirme que l’évolution de l’enquête démontre clairement que la scène de crime a été déguisée afin de faire croire à une agression sexuelle. Selon ses dires, le suspect n’aurait pas pénétré par la fenêtre arrière, mais par la porte principale.

 

Si vous possédez la moindre information, vous êtes priés de communiquer avec la Centrale de l’information criminelle de la Sûreté du Québec au 1 800 659-4264.

No Dossier:
101-980207-006

 

 

Mélanie Calvé

Journaliste

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