Passionnés d’émotions fortes, les voisins et amis Eric Hould et Simon Desjardins unissent chaque année leurs efforts afin de proposer à la population un parcours d’horreur à faire frissonner les plus téméraires.
Crédit photo : Simon Desjardins
Tout a commencé en 2014 par quelques décorations disposées sur le terrain d’Eric Hould. Rapidement, l’homme désire maximiser l’expérience proposée en créant un parcours hanté. Son voisin, Simon Desjardins, devient dès lors son acolyte. Depuis, les deux hommes, aidés de leur conjointe, de leurs amis et de leur voisinage, fabriquent chaque année le plus grand parcours de la région.
Leur passion est sans limites. Été comme hiver, les deux amis parlent avec enthousiasme de la prochaine Halloween. Que feront-ils de plus? Comment peuvent-ils bonifier l’expérience? Chaque automne, ils sont d’attaques pour relever le défi.
Un travail d’envergure
Construire la structure du parcours, installer les toits et les toiles, décorer l’intérieur, demandent approximativement 120 heures de travail. Chaque année, le coût des opérations se chiffre à plus ou moins 1000 $. Des commanditaires participent volontiers. Notamment, le restaurant Ben et Florentine et Matériaux Pont Masson. Également, amis et collègues contribuent financièrement au projet. Aussi, la collecte annuelle de canettes consignées permet à M. Hould et M. Desjardins d’amasser une somme approximative de 300 $. Il est important de noter que les visiteurs ont accès gratuitement au parcours hanté des deux hommes. En effet, ces derniers ne demandent aucune contribution financière à ceux qui désirent parcourir le circuit d’horreur. « Nous faisons cela pour le plaisir de créer des souvenirs. Notre salaire est les cris et les commentaires positifs », souligne M. Hould.
Des bâtons lumineux pour les moins téméraires
Au fil des ans, nombreux sont ceux qui ont refusé de s’aventurer dans le parcours. Par exemple, les plus petits n’osent pas vivre l’expérience. Ainsi, les deux amis ont opté pour une ingénieuse solution : des bâtons lumineux seront remis à ceux qui désirent affronter le parcours, tout en étant épargnés par des sensations trop fortes. La douzaine d’animateurs qui agrémentent le parcours de leur présence seront avisés qu’il vaut mieux y aller en douceur avec eux. M. Hould insiste; aucun liquide n’est projeté sur les visiteurs et aucun contact physique n’est autorisé tant au niveau des animateurs que des visiteurs.
Cependant, tout est mis en place pour que les participants aient peur. À cet égard, l’homme confie qu’il n’est pas rare de voir des adolescents tourner les talons à peine le parcours entamé. Il est également arrivé à de nombreuses reprises que ces derniers s’écroulent littéralement sur le sol, tant la peur de poursuivre le parcours est intenable. « C’est anecdotique, nous prenons soin des gens. Nous désirons leur faire peur, leur faire vivre une expérience qu’ils se souviendront. Plusieurs animateurs ont leur carte de secouriste et sont à l’affût des signes de malaise. Si quelqu’un ne va pas bien et qu’il est incapable de poursuivre, nous l’accompagnons ».
Le parcours 2021
Cette année, le parcours de 1340 pieds carrés proposera aux visiteurs quelques thématiques. Notamment, une salle de torture est aménagée, des clowns seront sur place et les amateurs de La matrice seront ravis.
Les visiteurs sont conviés le 31 octobre, dès 18 heures, au 91, rue du Ruisseau à Notre-Dame-du-Sourire.
