Près de 500 heures de bénévolat par année pour Serge Vallée | VIVA MÉDIA Skip to main content

En plus de son travail à temps plein, Serge Vallée consacre une dizaine d’heures par semaine pour faire du bénévolat. Homme au grand cœur, il n’hésite jamais à s’impliquer.

Serge Vallée fait du bénévolat depuis près de 30 ans. (Photothèque)

La définition du bénévolat est simple. Selon le dictionnaire Larousse, il est question d’une personne qui accomplit un travail gratuitement, sans y être obligée. Si la définition est donc connue, son image pourrait être celle de Serge Vallée. Depuis plus de 30 ans, le Campivallensien s’implique bénévolement dans plusieurs projets.

Que ce soit à l’époque de la Tombola de la Basilique-Cathédrale Sainte-Cécille, lors des parties de hockey des Braves de Valleyfield, aux Régates de Valleyfield, dans le cadre du Rodéo international de Valleyfield, lors de la présentation d’un gala de lutte professionnelle et même derrière la caméra pour NousTV depuis 27 ans, Serge Vallée répond toujours présent.

Pour le principal concerné, ses implications sont le reflet de sa personnalité. « J’aime aider les autres, dit M. Vallée. Pour donner une idée précise, au travail, je prends mes vacances en fonction de mon bénévolat. Prenons les Régates de Valleyfield, je fais la sécurité aux puits. Je fais alors 84 heures de bénévolat en une semaine. »

Pandémie oblige, Serge Vallée n’a pas réellement eu d’implication depuis le mois de mars dernier. Il avoue que cela lui manque énormément. « Les gens avec qui je fais du bénévolat me manquent beaucoup, admet-il. Avec le temps, c’est devenu comme une famille. Nous avons tissé des liens. J’ai hâte de retrouver tout le monde. Je m’ennuie en ce moment. »

Deux ruptures

M. Vallée aime réellement s’impliquer et aider les autres. D’ailleurs, son dévouement lui a couté deux relations amoureuses. « J’ai perdu deux copines à cause que je n’étais jamais à la maison, confirme Serge vallée. Je comprends la situation, mais je ne suis pas capable de rester à la maison et d’écouter la télé. J’ai besoin de bouger et de m’impliquer. C’est plus fort que moi. Je ne suis pas le style à rester dans la maison pour écouter un film. J’aime aider les gens et dans mon cas, ça passe par le bénévolat. »

Serge Vallée est âgé de 49 ans. Il commence à avoir une santé plus fragile. Ceci le fait craindre le pire. « Ma plus grande peur est de tomber malade et de ne plus être capable de vaquer à mes occupations et à mes implications, mentionne M. Vallée. Ma santé m’a joué quelques tours et je sais que je ne suis plus dans la jeune vingtaine. Cependant, tant que je serai apte pour faire du bénévolat, j’en ferai avec grand plaisir. J’en retire vraiment une grande satisfaction. »

Steve Sauvé

Journaliste

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