Le jour du souvenir : pourquoi le 11 novembre ? | VIVA MÉDIA Skip to main content

Depuis 1919, le jour du Souvenir, également connu comme le jour de l’Armistice, est célébré chaque année en Europe et dans les pays du Commonwealth, le 11e jour, du 11e mois, à 11 heures.

Crédit photo : Bing

Ce n’est pas par hasard si la date du 11 novembre a été choisie pour commémorer les sacrifices reliés, tout d’abord, à la Première Guerre mondiale puis par la suite, pour les autres guerres. En effet, c’est le 11 novembre 1918 que la Première Guerre mondiale s’est terminée avec la signature de l’Armistice.

 

C’est à 5h15, dans un wagon réquisitionné par l’armée française, métamorphosé en poste de commandement du chef des armées alliées, que le document historique à été signé, indiquant que l’armistice prendrait effet sur le front, ce même jour à 11 heures du matin.

 

Dissocier le Jour du Souvenir et l’Action de grâce

 

Selon le Musée de la guerre du Canada, la Loi du jour de l’Armistice a été adoptée en 1921, par le Parlement du fédéral qui précisa alors que des cérémonies seraient organisées le premier lundi de la semaine du 11 novembre. Par conséquent, l’évènement se trouvait jumelé avec l’Action de grâce.

 

Pendant la décennie qui suivit, les Canadiens soulignèrent cette journée sans organiser beaucoup de manifestations publiques. Les anciens combattants et leurs familles se rassemblaient à l’église et autour de monuments commémoratifs locaux, sans plus.

 

En 1928, plusieurs éminents citoyens, comprenant bon nombre d’anciens combattants, se sont mobilisés afin de faire pression sur le gouvernement. Leur demande était sans équivoque : ils désiraient que ce jour de commémoration soit consacré à rendre hommage aux sacrifices de la guerre et qu’il soit dissocié du jour de l’Action de grâce.

 

Ce n’est qu’en 1931, que le gouvernement fédéral décréta que ce qui serait désormais reconnu comme étant le Jour du Souvenir, serait dorénavant célébré le 11 novembre et que pour sa part, l’Action de grâce serait déplacée à une autre date.

Mélanie Calvé

Journaliste

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