Un géant de la Californie décide que vous n’avez pas le droit à vos nouvelles | VIVA MÉDIA Skip to main content

Les menaces faites par Meta, entreprise propriétaire de Facebook et Instagram et dont le siège social est situé en Californie, laissant planer le doute sur le blocage des pages Facebook des médias au Canada semblent se confirmer. Autant des hebdomadaires que des médias nationaux voient leurs pages Facebook devenir inaccessibles.

La problématique derrière la réalité est que le géant des réseaux sociaux est en guerre ouverte avec le gouvernement canadien à la suite de l’adoption du projet de loi C-18. Cette nouvelle législature vise à forcer les plateformes numériques comme Facebook et Google à indemniser les entreprises médiatiques du Canada qui publient du contenu sur ces sites ou qui partagent des liens.

Depuis l’adoption de la nouvelle loi, Meta menace de bloquer le contenu diffusé par les médias sur ses plateformes. La semaine dernière, des pages Facebook d’hebdomadaires du Québec ont été inaccessibles. Le mardi 13 juin, la page Facebook de La Presse était à son tour bloquée pendant un certain temps. Pourtant, la redevance exigée est une peccadille comparée au trafic qu’amènent les médias sur une plateforme comme Facebook.

En février dernier, Google confirmait qu’il empêchait près de 4 % des utilisateurs canadiens de visionner du contenu d’actualités, afin de réaliser une étude en vue de sa réponse éventuelle au projet de loi du gouvernement libéral sur les nouvelles en ligne. Dans le même ordre d’idée, Google avait menacé de bloquer les publications provenant des médias canadiens sur son moteur de recherche.

Les alternatives

Inévitablement au Québec, le trafic sur les sites web des différents médias provient en grande partie de Facebook. Or, en agissant de la sorte, Meta prive ses utilisateurs à recevoir une information de qualité. Pire, saviez-vous que le chiffre d’affaires de Facebook était de plus de 116 milliards de dollars en 2022 ? Tous les jours, Meta compte sur une entrée monétaire de 319 476 712 $. Cette somme est belle et bien faramineuse. Pourtant, jamais Facebook ne consacrera un article pour vous informer, ne félicitera pas l’équipe gagnante du tournoi de baseball de votre enfant ou encore, Facebook ne se déplacera jamais pour couvrir un événement. Aussi, Facebook ne commanditera pas l’événement auquel vous participez. Toutefois, VIVA MEDIA le fait.

Mon journal j’y tiens

Devant cette aberration, l’équipe de VIVA MEDIA vous propose certaines alternatives. La plus simple et certainement la plus encrée dans les racines des gens est sans conteste l’édition papier de votre journal. En 2017, la propriétaire de VIVA MEDIA, Marie-Andrée Prévost lançait le mouvement « Mon journal, j’y tiens! », afin d’éveiller la conscience des citoyens sur leur rapport avec leur journal régional et de la nécessité de le soutenir pour en assurer la survie.

« Les journaux, ce sont de l’information de qualité. Ce n’est pas Facebook ou Google qui décideront ce que nous devons écrire. Je le dis depuis 2017 que ce que nous vivons présentement peut arriver. L’information est un droit fondamental et un rempart indispensable à notre démocratie. Je ne connais aucun média autre que les journaux régionaux gratuits qui arrivent directement chez chaque citoyen sans égard à son âge, son statut social, son revenu. »

En date du 13 juin, nous réactiverons notre compte Twitter et l’entièreté de nos publications y sera publiée. Advenant que notre page Facebook soit bloquée, vous pourrez rester bien informés. Également, nous vous invitons à visiter régulièrement notre page internet au www.viva-media.ca.

Steve Sauvé

Journaliste

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