Arrêté avec pratiquement deux livres de cannabis, il obtient une absolution conditionnelle | VIVA MÉDIA Skip to main content

Zachary Doray-Tardif, un individu qui a été arrêté en possession de 712 grammes de cannabis illicite a bénéficié d’une absolution conditionnelle au terme de sa comparution qui s’est déroulée le jeudi 5 mars au palais de justice de Valleyfield.

Zachary Doray-Tardif peut s’estimer chanceux dans sa malchance. Le jeune homme de 20 ans a vu le juge Bertrand St-Arnaud entériner une suggestion commune faisant état d’une absolution conditionnelle, et ce malgré le fait qu’il ait été arrêté en possession d’une quantité importante de cannabis. Tout porte à croire que l’accusé aurait servi uniquement de coursier.

L’enquête qui a mené à l’arrestation de Zachary Doray-Tardif a été instaurée à la suite d’une dénonciation provenant de la population voulant qu’un trafic de stupéfiants se déroulait à proximité d’une école. Rappelons que plusieurs cas de surdose ont été signalés l’an dernier à l’École secondaire de la Cité des jeunes. D’ailleurs, le responsable de ce trafic, Timothy Yazell, a été condamné à une peine de pénitencier en juin dernier. Ce dernier faisait la publicité de ses activités criminelles via un compte Instagram. Lors de la perquisition qui a mené à son arrestation, les policiers ont retrouvé, 662 buvards, 1065 grammes de cannabis, 76 grammes de haschichs, des embouts de cannabis pour vapoteuses et 17 grammes de roches de méthamphétamine.

En aucun temps, les policiers n’avaient entendu parler de Zachary Doray-Tardif pendant leur enquête. Lors de son arrestation, il était en accompagné de deux autres personnes dans sa voiture. Selon la preuve, le trio s’adonnait à une livraison.

Celui qui ne possède aucun antécédent judiciaire a reconnu les faits reprochés. Les juristes impliqués dans la cause, Me Camille Taillefer pour le Directeur des poursuites criminelles et pénales et Me Alexandre Bien-Aimé en défense, ont avoué au juge St-Arnaud que plusieurs discussions ont eu lieu dans le dossier. Ainsi, l’âge de l’accusé, le fait qu’il ne possède aucun antécédent judiciaire et qu’il soit étudiant à Ottawa pour compléter son DEC avant d’entamer son BAC, ont fait en sorte que les juristes en sont venus à présenter une suggestion commune d’absolution conditionnelle assortie à une probation d’une année pendant laquelle, Zachary Doray-Tardif a l’obligation de garder la paix, d’avoir une bonne conduite, de ne pas posséder d’arme et de ne pas posséder de cannabis. L’accusé doit également faire 180 heures de travaux compensatoires dans un délai de 12 mois.

Steve Sauvé

Journaliste

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