De l’espoir pour la communauté de Sainte-Anne-de-Bellevue | VIVA MÉDIA Skip to main content

Le dimanche 15 janvier dernier, après 85 ans de service, la seule épicerie de Sainte-Anne-de-Bellevue a fermé ses portes sans avertissement en amont. Quelques semaines plus tard, il y aurait de l’espoir pour une réouverture.

Le Marché Richelieu à Sainte-Anne-de-Bellevue

Crédit photo : Noémie Florence Faubert

Plusieurs clients sont restés surpris lorsqu’ils ont constaté la fermeture du Marché Richelieu. Comme beaucoup d’autres citoyens, la mairesse de Sainte-Anne-de-Bellevue, Paola Hawa, l’aurait appris par Facebook. Même si elle a entendu des rumeurs de problèmes financiers à l’égard de la coopérative, la fermeture soudaine de l’épicerie a tout de même été une surprise.

Une faillite en cause

Sur le site web du Marché Richelieu, il est inscrit que la coopérative a fait beaucoup de rénovations, surtout à l’intérieur de l’épicerie. Ces dernières auraient pris fin en juillet 2022.

Bruno Richard, ancien co-propriétaire du Marché Richelieu, explique qu’en 2020, ils étaient trois propriétaires avec une vingtaine d’employés. « C’était encore très profitable sinon la coopérative n’aurait pas embarqué là-dedans », poursuit-il. Il rappelle qu’en janvier 2020, les frères ont vendu l’épicerie, près de trois mois avant la pandémie. « Leur première année, ils ont battu des records de vente comme nous n’avons jamais », souligne-t-il. Les difficultés financières auraient donc eu lieu les années suivantes.

Rappelons que bien que la famille Richard soit propriétaire du bâtiment, le bail a été signé avec METRO. « Maintenant, METRO fait tout en leur possible probablement pour avoir un autre acquéreur », souligne Bruno Richard. En effet, selon des informations obtenues, des gens auraient approché l’entreprise.

De l’espoir pour le Marché Richelieu

Le 23 janvier dernier, Paola Hawa a discuté avec une personne responsable de METRO qui lui aurait dit être encouragée par l’intérêt de personne souhaitant potentiellement acheter le commerce. Selon les informations obtenues par la mairesse, les gens qui ont démontré un intérêt seraient des personnes sérieuses. « METRO reconnait l’importance d’avoir une épicerie dans notre village », souligne-t-elle.

« Nous travaillons fort pour trouver un autre marchand pour reprendre les opérations dans le local. Il s’agissait du seul commerce alimentaire de la communauté, et nous espérons pouvoir trouver un nouveau propriétaire rapidement, en collaboration avec le syndic », souligne METRO dans un courriel envoyé à VIVA MÉDIA.

L’importance d’ouvrir rapidement

Avec la fermeture subite de Marché Richelieu, l’épicerie la plus proche serait soit le Provigo à Baie-d’Urfé ou le IGA à L’Île-Perrot. Leur accès reste tout de même complexe pour les étudiants qui n’ont pas de voitures, pour les personnes âgées et les personnes à mobilité réduite.

La fermeture du Marché Richelieu ne fait pas que complexifier l’accessibilité à un commerce d’alimentation, mais affecte aussi directement une communauté. « Ce n’est pas seulement une épicerie, ça devient un espace communautaire. Tout le monde se rencontre là. Ça fait partie de la communauté, il y a toute une affaire sociale autour de ça », explique la mairesse de Sainte-Anne-de-Bellevue.

La discussion que Mme Hawa a eue avec METRO l’a rassuré. Elle peut maintenant dire qu’elle a espoir que l’épicerie ouvrira, une crainte qu’elle a ressentie en apprenant sa fermeture le 15 janvier dernier.

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