Salaberry-de-Valleyfield se fait belle | VIVA MÉDIA Skip to main content

Un peu comme lorsque nous recevons des visiteurs à la maison, Salaberry-de-Valleyfield fera son ménage dans les prochains jours. Pourquoi donc? C’est pourtant simple, des milliers de festivaliers prendront d’assaut la ville, notre chez-nous, dans le cadre de l’édition 2023 des Régates de Valleyfield.

Plusieurs citoyens se questionnent année après année sur le fait que Salaberry-de-Valleyfield se fait belle en juillet. Déjà hautement charismatique, souvent jalousée par ses consœurs, la Capitale régionale du Suroît n’hésite jamais à s’endimancher pour la cause. Si pour certains l’administration municipale ne devrait pas investir temps et argent dans le paraître, pour d’autres, dont moi, le réflexe de s’assurer que tout doit être parfait avant que la visite arrive prend toute la place.

Qui aime recevoir de la visite lorsque la maison est sale? C’est simple, il n’y a personne, du moins, je n’en connais pas. Pour donner une idée, avant que la visite arrive chez moi, le ménage se fait au complet et même le gazon est coupé. Il n’y a rien qui est laissé au hasard. Je crois sérieusement que s’il était possible de peigner du gazon, ma femme me demanderait de le faire.

Un adage dit que nous n’avons jamais deux chances de faire une première bonne impression. Ça s’applique aussi pour les villes. L’odeur du gazon frais coupé qui s’entremêlera avec la brise du bord de l’eau et l’excellent parfum des grillades de lard qui cuisent délicatement sur une plaque prendra alors la place. Oui, il y aura aussi l’odeur des moteurs, celle qui berce encore mes souvenirs lorsque je me remémore les éditions de mon enfance.

Que dire des commerçants qui dès le jeudi 6 juillet participeront à la fameuse vente-trottoir. L’occasion de profiter de spéciaux plus alléchants les uns que les autres. Pas de doute, Salaberry-de-Valleyfield sait recevoir. Encourageons-les, soyons fiers, soyons accueillants.

Oui, certains n’aiment pas les courses d’hydroplanes. Certains préfèrent même quitter lors l’événement le plus important de l’année lorsque nous parlons de retombées économiques. Moi, j’aime cela. Je suis heureux d’y participer. Savez-vous quoi, je parcours les 4 coins du Québec pour faire de la lutte professionnelle. Dès que je dis que j’habite à Salaberry-de-Valleyfield, mon interlocuteur me dit toujours : Je connais cela, c’est là les régates.

Steve Sauvé

Journaliste

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