Des sanctions amènent Nicolas et Denis Rousse à tout remettre en question | VIVA MÉDIA Skip to main content

Salaberry-de-Valleyfield – A-t-on vu pour la dernière fois un membre de la famille Rousse au volant d’une embarcation de la Ligue de Régates d’Hydroplanes?

On ne verra pas le « Rousse Motorsports » H-225 la saison prochaine dans la Ligue de Régates d’Hydroplanes. Nicolas Rousse remettra l’embarcation à Yannick Léger qui fera un retour dans la classe Hydro 350.

(Photo d’archives)

Des sanctions imposées par le comité de direction de la HRL pourraient bien inciter le coureur Nicolas Rousse à tourner le dos au sport motonautique alors que son père, Denis Rousse, réfléchit à son avenir après avoir reçu des directives visant son entourage.

Propos antisportifs

Nicolas Rousse, qui avait déjà été dépouillé de son championnat dans la classe Hydro 350 en raison d’une pièce de moteur jugée non conforme, en l’occurrence l’espaceur du carburateur, a reçu des réprimandes additionnelles la semaine dernière.

« À la suite de la disqualification du H-225 aux Régates de Beauharnois, vous avez tenus des propos publics sur le réseau social Facebook. Les propos étaient désobligeants et visent directement la crédibilité de la HRL », a déploré l’organisation dans une lettre envoyée par courriel au principal concerné.

Nicolas Rousse a été sanctionné pour ses propos antisportifs en vertu de l’article 11.4 du code d’éthique de la HRL. Les sanctions prennent la forme suivante : une première pénalité de 25 points au championnat 2024; devoir partir du corridor extérieur lors des premiers week-ends du courses où l’embarcation participe; une sanction monétaire de 250 $ est imposée, montant qui sera soustrait de la bourse du fonds de points 2023 et ajouté à celui de la classe Hydro 350 en 2024.

Deux membres de l’équipe H-225 ont également été punis pour avoir formulé des commentaires jugés inappropriés sur Facebook. Nicolas Prévost sera exclu des deux prochains événements HRL où l’embarcation H-225 pourrait participer en 2024 et de plus, une période de probation de 12 mois s’applique rétroactivement au 3 octobre 2023. Un autre équipier, Dale Orr, devra se conformer lui aussi à une probation d’un an.

Ce nouveau chapitre dans la saga Nicolas Rousse se traduira par l’attribution du bateau H-225 à Yannick Léger qui prépare un retour dans la classe Hydro 350 avec l’écurie H-21. Nicolas Rousse a d’abord fait savoir que l’embarcation resterait à ses installations tant et aussi longtemps que la HRL ne lui aura pas versé la somme d’argent qui lui est due pour la dernière saison, incluant les 2 000 $ du fonds de points pour sa 4e position du championnat. Finalement, il a décidé de remettre le bateau à Yannick Léger qui va en prendre possession le samedi 14 octobre.

Concernant son avenir dans le sport motonautique, Nicolas Rousse a indiqué qu’il a eu des discussions avec des équipes de la classe Grand Prix et le pilote campivallensien aimerait poursuivre ses activités dans cette catégorie. Cependant, si rien ne transpire des pourparlers, Rousse pourrait se tourner vers un autre sport motorisé.

Denis Rousse très déçu

Le paternel, Denis Rousse a pour sa part exprimé sa grande déception en rapport avec les sanctions infligées à 3 membres de son équipe, « L’Oiseau Bleu » V-110 de la classe Pro Hydro.

Sa conjointe, Susie Desrochers, a été suspendue et exclue des événements HRL pour les 12 prochains mois, en rapport avec des propos antisportifs publiés sur Facebook. Dans la lettre acheminée par courriel, on parle de conduite antisportive contrevenant au code d’éthique de la HRL. La sanction comprend également une période de probation d’une durée de 12 mois.

Deux autres équipiers sont concernés par les sanctions dont Kathy Roy, belle-fille de Denis Rousse, bannie des deux prochains événements HRL avec une probation de 12 mois. L’équipier Maxime Meury devra aussi de conformer à une même probation d’une durée d’un an.

Déçu des récentes décisions prises par les dirigeants de la HRL, Denis Rousse remet sérieusement en question son avenir dans le sport des régates motorisées. « J’avais un rêve pour ma fin de carrière dans ce sport mais il est fort possible que je ne puisse le réaliser en raison des derniers événements », de signifier le vétéran compétiteur.

Denis Bourbonnais

Journaliste

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