Une publication Facebook qui fait réagir mais qui s’avère fausse en grande partie | VIVA MÉDIA Skip to main content

Une publication sur les réseaux sociaux prétendant qu’une éducatrice en garderie aurait laissé à l’abandon trois enfants en quittant sa résidence pour aller à un rendez-vous à l’école de son enfant semble s’avérer un canular.

La dame qui se décrit comme la mère des enfants laissés à l’abandon a publié un message sur une page Facebook afin de dénoncer la prétendue situation et pour obtenir des conseils. Devant la situation, plusieurs internautes ont conseillé de dénoncer la situation auprès des forces de l’ordre.

Dans une série de trois publications, la dame en arrive par écrire que les policiers ont pris sa déposition qu’elle allait intenter une poursuite criminelle envers l’éducatrice. Que celle-ci avait d’ailleurs été rencontrée, détenue pendant une nuit et qu’elle avait comparu au palais de justice pour être formellement accusée. Que dans ses conditions de remise en liberté, que l’éducatrice ne pouvait se trouver en présence d’enfant. Il ne s’en fallait pas plus pour éveiller les soupçons.

Des vérifications ont été effectuées auprès de la Sûreté du Québec. Après de sérieuses démarches par la responsable aux communications à la Sûreté du Québec, aucun dossier n’a été ouvert pour une histoire du genre que ce soit le 20 mars ou encore aujourd’hui le 21 mars.

Voulant pousser encore plus loin la réflexion et s’assurer de la véracité des faits, une démarche a été faite auprès du Service du greffe du palais de justice de Valleyfield afin de connaitre le rôle des comparutions ajoutées. Or, aucune comparution n’a eu lieu au palais de justice en lien avec les événements décrits dans la publication.

Fait également à souligner, une personne morale ne peut engager une poursuite au criminel. Cela repose sur le Directeur des poursuites criminelles et pénales

Impossible pour l’instant de savoir si l’histoire relaté est réelle, mais une chose est toutefois véridique, l’arrestation prétendue, la détention prétendue ainsi que la comparution prétendue s’avèrent toutes fausses.

Des démarches ont également été faites afin d’entrer en communication avec l’auteur de la publication, mais au moment de publier, aucun retour de quelque façon que ce soit n’a été effectué.

Steve Sauvé

Journaliste

Laisser un commentaire