Ce sont 23 travailleurs des bureaux et services techniques, les membres de la section locale 919 du syndicat des Métallos de l’usine Goodyear Canada à Salaberry-de-Valleyfield, qui ont déclenché la grève le mardi 9 juillet dernier.
Les travailleurs dénoncent une augmentation de salaire qu’ils estiment inférieur à l’indice des prix à la consommation (IPC) et qualifient la situation comme « d’un appauvrissement lent qui s’échelonne sur 10 ans. »
Ils revendiquent également que l’employeur s’engage à améliorer leur situation en matière de retraite. Les employés assurent que la rente du régime de retraite à prestations déterminées est « en pratique gelée depuis bientôt 15 ans. »
« Goodyear doit respecter le travail et l’apport de ses employés et cela passe par une bonification des salaires et du régime de retraite. Nous vivons aussi dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre et il n’y a aucune raison pouvant justifier qu’une multinationale comme Goodyear offre des augmentations de salaire inférieures à ce qui se signe ces dernières années dans les conventions collectives au Québec. […]. Nous avons déjà indiqué à Goodyear que nous sommes prêts à reprendre les discussions dans les plus brefs délais. La balle est dans leur camp », a expliqué le président de la section locale 919, Éric Chartrand.
La convention collective des employés est échue depuis le 30 juin dernier.
