Frustré, il dit au juge de lui faire une fellation | VIVA MÉDIA Skip to main content

Les présences de Jocelain Nadeau à la Cour sont particulières. Geste d’Indécence, altercation physique avec un agent du service correctionnel et même de l’impolitesse à connotation sexuelle envers le juge.

Jocelain Nadeau a porté plus attention à sa copine mineure qui était présente, qu’au déroulement de sa comparution. (Photothèque)

Jocelain Nadeau était de retour devant la Cour le vendredi 17 janvier au palais de justice de Valleyfield. L’avocat du jeune récidiviste de 20 ans, Me Constantin KIRYAKIDIS a dans un premier temps averti le juge Dubois que son client souhaitait s’excuser pour les propos qu’il avait tenus lors de son enquête caution. En effet, lorsque le juge a refusé de remettre l’accusé en liberté, ce dernier a dit au magistrat de lui faire une fellation. Cependant, le langage utilisé par Jocelain Nadeau n’était pas dans le même ordre que celui-ci.

Une fois les excuses présentées, Me KIRYAKIDIS a indiqué que son client souhaitait enregistrer des plaidoyers de culpabilité sur l’ensemble des chefs d’accusation. Mais, lorsque le juriste a demandé à Jocelain Nadeau s’il souhaitait bien plaider coupable à l’accusation d’avoir proféré des menaces, de s’être introduit par effraction dans une résidence, de s’être livré à un méfait et de s’être livré à des voies de fait sur une personne mineure, sa réponse a été catégorique.

« Je ne suis pas down de plaider coupable », a alors dit Jocelain Nadeau avant de lever les bras en direction de sa copine et de faire un geste de pénétration avec ses doigts. L’intervention d’un agent du Service correctionnel a été nécessaire afin de ramener l’accusé à l’ordre.

Devant la situation, le juge a ordonné la tenue d’un procès pour une durée de 4 heures. La date du 13 mars a alors été retenue. Le Directeur des poursuites criminelles et pénales est représenté par Me Émilie Boissonneault-Trottier dans cette cause.

Steve Sauvé

Journaliste

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