Cohabitation avec les bernaches résidentes | VIVA MÉDIA Skip to main content

À la suite de la controverse entourant les bernaches de Salaberry-de-Valleyfield, l’organisme Crivert a cru bon d’informer la population des conséquences qu’entraînent la prolifération de ces oiseaux dans l’espace urbain. De plus, l’organisme voué à la protection de l’environnement et de la biodiversité met l’accent sur les règles de base de la cohabitation de l’humain avec les bernaches en milieu urbain.

Ainsi, avec l’arrivée des beaux jours, les bernaches reviennent dans le Suroît. ertaines s’installent à Salaberry-de-Valleyfield alors que d’autres ne font qu’une étape dans notre région avant d’aller nicher au Nord. Celles qui restent avec nous sont de la sous-espèce maxima de Branta canadensis, cette sous-espèce a été élevée puis introduite autour des années 1950. Elle a adopté un comportement la poussant à rester près des humains au lieu d’effectuer des migrations au Nord. Elle profite de la qualité de nos pelouses, de l’absence de prédateurs, de nos plans d’eau très accessibles et de la nourriture que certains lui donnent.

Alors que la bernache du Canada qui migre au Nord voit sa population fluctuer à cause des aléas climatiques, la résidente augmente régulièrement et la cohabitation avec les Campivalenciens devient difficile.

  • Grande quantité d’excréments sur les terrains.
  • Pollution de l’eau des plages
  • Grande agressivité durant la couvaison et le début de l’élevage des oisons.
  • Destruction des gazons.
  • Interruption de la circulation.

Il faut donc mettre en place des mesures permettant une coexistence sans trop de heurts entre nous et la bernache résidente en contrôlant sa population. Certaines de ces mesures ne sont pas possibles en ville comme la chasse ou l’effarouchement par des drones, des rapaces, le bruit… D’autres sont réalistes comme l’application d’huile minérale sur les œufs pour les stériliser, l’installation de clôtures ou de bandes d’arbustes le long des rives pour empêcher l’accès à l’eau et bien sûr l’interdiction de les nourrir.

Pour avoir plus d’informations sur les bernaches résidentes à Salaberry-de-Valleyfield, consulter le document de Crivert : « Observation des comportements et estimation du nombre de bernaches résidentes à Salaberry-de-Valleyfield » remis au Service de l’Environnement et des Travaux publics de Salaberry-de-Valleyfield en 2017.

Mona Rochon

Journaliste

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