Moisson Sud-Ouest : attention aux dates des dons en denrées | VIVA MÉDIA Skip to main content

Salaberry-de-Valleyfield – Moisson Sud-Ouest et le Service Alimentaire Communautaire (SAC) souhaitent sensibiliser la population en lien avec les dates de péremption des dons en denrées lors des différentes campagnes en prévision de la prochaine période des fêtes.

Appel à la vigilance pour les dates de péremption des dons en denrées lors des différentes campagnes en vue de la période des fêtes.

 (Photothèque)

Chaque année, la population est au rendez-vous et se mobilise pour aider les gens vivant de l’insécurité alimentaire lors des collectes telles que La guignolée des paroisses du 27 novembre, La Grande Collecte en entreprises et La Guignolée des Médias. Dans la grande majorité des cas, les denrées reçues peuvent être distribuées mais dans d’autres circonstances, les dates de péremption sont échues depuis trop longtemps.

« Une canne de conserve sortie tout droit des années 60 n’est plus bonne à la consommation », mentionne à la blague Stéphane Brault, directeur général du Service Alimentaire Communautaire. « Avant qu’un produit alimentaire soit distribué, il faut toujours s’assurer qu’il a été manipulé de façon sécuritaire, qu’il soit intègre, c’est-à-dire pas de bosses ou plis ou sacs ouverts », mentionne Geneviève St-Jacques Thériault, directrice développement et philanthropie pour Moisson Sud-Ouest.

« Les produits d’épicerie courants tel que les conserves ne doivent pas dépasser de 1 an la date de péremption inscrite sur l’emballage. Dans un tel cas, l’aliment ne pourra être distribué. Dans le cas de préparations pour nourrissons et compléments alimentaires, la date limite doit absolument être respecté. Les produits ne correspondant pas à ces critères doivent être triés et retirés des denrées par nos bénévoles, ce qui alourdit leur tâche et prends beaucoup de leur temps » mentionnent Stéphane Brault et Geneviève St-Jacques Thériault.

C’est pourquoi les deux organismes lancent un appel à la vigilance auprès de la population afin de réduire au maximum le nombre de denrées ne correspondant pas aux lignes directrices pour la distribution des aliments du réseau des banques alimentaires du Canada.

Denis Bourbonnais

Journaliste

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