La Légion canadienne plus vivante que jamais | VIVA MÉDIA Skip to main content

Dès le 5 avril, vétérans des Forces armées du Canada, de la Gendarmerie Royale du Canada et civils pourront se retrouver, discuter et passer du bon temps dans les nouveaux locaux de la Légion canadienne, situés au 22 rue du Marché à Salaberry-de-Valleyfield.

La Légion canadienne Filiale 62 opèrera un bar. Contrairement à ce qui est l’habitude pour les établissements licenciés, celui-ci sera ouvert de 9 h à 1 h. (Photo Steve Sauvé)

Dès le départ, cassons le mythe trop souvent ancré dans la mémoire collective. La légion canadienne n’est pas un endroit pour broyer du noir et parler des souvenirs de la guerre. Il s’agit d’un organisme sans but lucratif qui s’est engagé à changer le cours des choses en contribuant au bien-être des vétérans et de leur famille, en fournissant des services essentiels dans nos collectivités, et en perpétuant la mémoire de ces hommes et femmes qui ont sacrifié leur vie pour notre pays.

Sous un conseil d’administration présidé par le capitaine à la retraite Joël Renaud, la Légion canadienne Filiale 62 fait peau neuve. D’ailleurs, le nouveau local qui accueillera les clients dès le 5 avril se veut un endroit des plus modernes qui fera un clin d’œil à l’histoire de Salaberry-de-Valleyfield avec La Baraque. « Le camp 47 était situé à Salaberry-de-Valleyfield, précise Joël Renaud. Il était composé de ce que nous appelons dans le langage militaire de baraques. Ce camp militaire servait à l’entraînement des soldats canadiens à Salaberry-de-Valleyfield durant la Seconde Guerre mondiale. »

L’histoire de Salaberry-de-Valleyfield et le côté militaire sont riches. C’est pourquoi les Campivallensiens doivent se souvenir. « Fondamentalement, toutes les familles de Salaberry-de-Valleyfield ont un lien avec l’armée », confie M. Renaud.

La Légion canadienne Filiale 62 opèrera un bar. Contrairement à ce qui est l’habitude pour les établissements licenciés, celui-ci sera ouvert de 9 h à 1 h. « Ça sera un plancher de danse pour les couche-tôt, dit à la blague Joël Renaud. Nous souhaitons avoir une clientèle festive et respectueuse. »

Évidemment, un bar génère des profits. Or, pour le conseil d’administration de la Légion canadienne Filiale 62 il est déjà convenu que ceux-ci serviront à la communauté. « Outre le personnel qui travaillera au bar, personne d’autre ne recevra de salaire. Tous les administrateurs sont des bénévoles. La Légion n’est pas qu’une bâtisse, c’est un organisme avec une mission. Après avoir payé nos charges et remboursé la dette, nous redistribuerons les profits dans la communauté, comme les corps de cadets, l’organisme Halte Chaleur qui vient en aide à une clientèle plus vulnérable et nous aimerions aider différentes organisations sportives. »

Un projet important

En plus de procéder à l’ouverture prochaine de La Baraque, Joël Renaud travaille aussi sur un projet qui verra le jour dans les prochains mois. Il est question d’une table de concertation afin de discuter des services offerts dans la région pour les gens avec des problèmes de choc post-traumatique. « J’aimerais offrir un endroit pour les gens qui ont travaillé dans les services d’urgence et qui ont vécu des traumatismes. Un endroit où ils pourraient discuter entre eux. Que ce soit des vétérans, des pompiers, des paramédics ou des policiers, ces gens vivent des choses qui sont traumatisantes. »

 

Steve Sauvé

Journaliste

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