Égayer la journée d’inconnus un 20$ à la fois | VIVA MÉDIA Skip to main content

Les situations de crise ont ce petit quelque chose de rassurant dans le fait que c’est dans ces moments difficiles que nous pouvons voir l’implication citoyenne prendre tout son sens.

Partout, nous pouvons voir des gens s’impliquer chacun à leur façon. La nature humaine est ainsi faite. Dans les moments difficiles, les gens ont tendance à se serrer les coudes. En cette période de confinement et compte tenu les mesures en place exigeant la distanciation sociale et l’isolement, il peut être plus difficile pour certains s’impliquer tout en respectant les limites imposées par le gouvernement ou par leur propre réalité. Chaque petit geste compte en cette période difficile.

 

Francis-Karl Addison avait vu passer sur les réseaux sociaux la publication d’un homme qui avait décidé de bonifier le salaire d’une infirmière en lui offrant 3$ sur chaque heure travaillée, en guise de soutien et de remerciement pour son implication dans la situation de crise actuelle. Trouvant, cette initiative intéressante, Monsieur Addison désirait également démontrer son appui au personnel de la santé. Après réflexion et trouvant la logistique relative à la bonification du salaire d’un (e) employé(e) trop complexe, il a plutôt opté pour remettre directement de l’argent aux employés.

 

Puisque la conjointe de Monsieur Addison devait se présenter à l’Hôpital du Suroît pour son suivi médical de grossesse, l’homme a profité de l’occasion pour mettre son initiative en branle. À priori. Monsieur Addison comptait remettre une somme de 100$ à une seule personne, mais une fois sur place il s’est dit qu’il serait plus favorable d’égayer la journée de plusieurs employés. À bord de son véhicule, du gel hydroalcoolique dans une main, il a abordé les employés qui sortaient de l’Hôpital en les remerciant et en leur offrant un billet de 20$.

 

« Je voulais faire quelque chose du genre (comme l’homme sur les réseaux sociaux), mais je trouvais ça compliqué à faire donc aujourd’hui en attendant ma blonde qui était à son rendez-vous de grossesse je me suis dit que je pouvais faire une heureuse en lui donnant 100$ à la fin de son shift. À bien y penser, je me suis dit que ce serait bien de faire plusieurs heureux plutôt que de faire la journée d’une seule personne. J’ai donc décider d’attendre ma blonde a la sortie de l’hôpital et je demandais aux gens qui avait une carte de travail de l’hôpital visible d’accepter mon 20$ avec un poutch de Purell en guise de remerciement pour leur travail en cette pandémie », a mentionné Monsieur Addison.

 

Mélanie Calvé

Journaliste

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