La CNESST dévoile les conclusions de son enquête sur le décès de Richard Marcil | VIVA MÉDIA Skip to main content

La CNESST rend aujourd’hui publiques les conclusions de son enquête sur l’accident du travail ayant coûté la vie à M. Richard Marcil, homme de maintenance au service de l’entreprise Gilles Charland inc., le 28 novembre 2017, à Saint-Chrysostome.

(Photothèque)

Chronologie de l’accident

Le jour de l’accident, M. Marcil avait réalisé des travaux de maintenance sur le système d’alimentation servant à acheminer les retailles de bois vers le broyeur. Tandis qu’il se préparait à quitter les lieux de son travail en fin d’après-midi, il a décidé, pour une raison inconnue, d’aller chercher une échelle et de grimper sur le convoyeur, près du rouleau denté, alors que les éléments du système étaient encore en fonction. C’est à ce moment que son pied droit est entré dans la trajectoire de l’une des dents du rouleau, laquelle a entraîné sa botte. Le travailleur, incapable de se dégager ou d’arrêter le mouvement du système d’alimentation, a été happé sous le rouleau denté, qui a comprimé le haut de son corps. Les services d’urgence ont été appelés sur les lieux de l’accident et le travailleur a été transporté au centre hospitalier, où son décès a été constaté.

Causes de l’accident

L’enquête a permis à la CNESST de retenir comme cause de l’accident que le travailleur est monté à l’aide d’une échelle sur le convoyeur du système de broyage en fonction et a accédé à la zone dangereuse du rouleau denté.

À la suite de l’accident, la CNESST a interdit à l’employeur, l’entreprise Gilles Charland inc., l’utilisation du système de broyage jusqu’à ce que des protecteurs fixes et des protecteurs avec dispositifs d’interverrouillage soient installés sur les différentes zones dangereuses ciblées. De plus, des arrêts d’urgence devaient être ajoutés à la machine et des dispositifs de commande devaient être modifiés dans le but d’éviter les départs intempestifs. L’employeur s’étant conformé à ces exigences, la reprise de l’utilisation du système a été autorisée.

Mona Rochon

Journaliste

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