Rétrospective juillet 2019 | VIVA MÉDIA Skip to main content

L’actualité n’a pas pris de vacances en juillet. Grève, noyade, festivités et faits divers, les journalistes de VIVA MÉDIA n’ont pas chômé malgré un mercure de plus de 30 degrés Celcius.

La grève est déclenchée au poste de péage de la 30

Depuis 9 h ce vendredi 19 juillet, que les travailleurs du poste de péage de l’autoroute 30 à Les Cèdres tiennent une journée de grève.

Insatisfaits des offres salariales de l’employeur, A30 Express, les travailleuses et travailleurs représentés par le Syndicat des préposés au péage de l’autoroute 30-CSN ont décidé de tenir aujourd’hui, dès 9 h, une première journée de grève.

« Nous sommes très déçus de voir que l’employeur a décidé de ne pas négocier hier, alors qu’il avait la possibilité de dénouer la situation et d’éviter le conflit », a souligné d’entrée de jeu le président du syndicat CSN, Alain Courtemanche.

Noyade au lac Carrière à Vaudreuil-Dorion

Un jeune homme de 19 ans de Vaudreuil-Dorion a perdu la vie au lac Carrière le lundi 8 juillet.

Les plongeurs de la Sûreté du Québec (SQ) ont mis moins d’une heure pour retrouver le corps de la victime, le mardi 9 juillet. Le jeune homme d’origine algérienne a sombré dans les eaux du lac Carrière alors qu’il tentait de traverser le plan d’eau en compagnie de deux amis.

« Un des amis a réussi à faire la traversée, explique Marie-Michèle Moore, responsable aux communications avec les médias à la Sûreté du Québec. L’autre a rebroussé chemin et malheureusement, la victime n’a jamais remonté à la surface. Les deux amis ont avisé les policiers et des recherches ont été entreprises rapidement. Pour ce qui est des deux autres amis, ils ont été transportés vers un centre hospitalier pour un choc nerveux. »

Selon les informations obtenues sur place, l’alcool ne serait pas en cause. Il s’agit de la 5e noyade à survenir au lac Carrière dans les 40 dernières années.
L’identité du jeune homme ne peut être révélée.

Fermeture de l’église Sacré-Cœur à Salaberry-de-Valleyfield

Le couperet est tombé, l’église Sacré-Cœur à Salaberry-de-Valleyfield ferme ses portes.

L’abbé Normand Bergeron a un timbre de voix qui le trahit. La fermeture éventuelle de l’église, inaugurée en 1927, l’ébranle. La décision n’a pas été prise de gaieté de cœur. C’est plutôt l’aboutissement d’un compte à rebours qui selon les dires de l’homme de foi, est attribuable au manque de relève et à l’absence des participants à la contribution globale annuelle.

« Lors de l’assemblée du 4 juillet, nous avons convenu de mettre fin aux locations de nos salles et d’aviser les organismes concernés. Nous espérions un coup de main, mais j’ai reçu l’information du maire de Salaberry-de-Valleyfield indiquant que l’administration municipale ne compte pas prendre possession de l’église et que rien ne peut être fait de leur côté. »

Un lien cyclable sécuritaire entre les MRC de Beauharnois-Salaberry et de Vaudreuil-Soulanges

Les MRC de Beauharnois-Salaberry et de Vaudreuil-Soulanges ont pris la décision de contribuer au financement de l’aménagement d’un lien cyclable sécuritaire sur le pont Monseigneur-Langlois en l’absence d’une véritable volonté gouvernementale. Les deux MRC ont donc accepté de cotiser chacune un montant de 16 538 $ annuellement pour une période de 5 ans.

« Il est regrettable que les municipalités doivent assurer la sécurité routière sur une infrastructure dont ils ne sont pas propriétaires. Nous avons demandé la collaboration des députés Marilyne Picard de la circonscription de Soulanges et Claude Reid de la circonscription de Beauharnois afin de contribuer financièrement à ce projet à même leurs fonds discrétionnaires, mais ils ont refusé. Toutefois, comme élus responsables, nous croyons que la sécurité est primordiale pour les cyclistes et les automobilistes qui emprunteront le pont Monseigneur-Langlois et c’est pourquoi nous contribuons à offrir une infrastructure sécuritaire. Il faudra toutefois trouver une solution permanente pour assurer le maintien d’un lien cyclable entre nos deux territoires », a mentionné monsieur Patrick Bousez, préfet de la MRC de Vaudreuil-Soulanges et maire de la municipalité de Rivière-Beaudette.

Food truck de St-Zo : une belle réussite

La plage de Saint-Zotique était l’hôtesse de l’événement annuel Food truck de St-Zo. Une belle réussite pour une plage remplie d’enfants, de jeunes familles, d’adultes et d’amateurs de nourriture autant que de la nature et du soleil.

Tout y était pour faire de cet événement une réussite. Malgré la pluie en début de matinée, la journée s’est rapidement laissée envahir par le soleil et la chaleur alors que sur les prémices zotiquiennes les enfants couraient allègrement de la plage aux jeux tout autant qu’à la suite des superhéros pendant que les plus grands profitaient des camions gastronomiques (food trucks).

Régates de Valleyfield

Le mois de juillet et la Ville de Salaberry-de-Valleyfield sont synonymes des Régates de Valleyfield. L’année 2019 n’a pas fait exception à la règle alors que plus de 75 000 personnes ont assisté à la 81e édition.

En 2019, les Régates de Valleyfield se sont déroulées quelques jours après la tragédie qui a couté la vie à Mathieu Daoust. Le pilote du GP-9 a perdu la vie lors d’un accident survenu en course dans le cadre des Régates de Brockville.

Malgré les émotions palpables, les Régates de Valleyfield ont couronné comme vainqueurs, Jimmy King dans la classe Grand-Prix, Donny Allen en Hydro-350, Scott Liddycoat en Formule 2500, Jimmie Stewart en JSS, Yves Villeneuve en 2.5 litres et Paul Fitzgerald dans la classe Can-Am.

Afin de commémorer la mémoire du célèbre pilote du Grand-Prix Valleyfield (GP-444), le comité organisateur des Régates de Valleyfield a baptisé le circuit de la baie Saint-François comme étant le circuit Robert-Théorêt.

À la suite de la parade des participants à la finale de la classe Grand-Prix, Marc Théorêt s’est arrêté devant la tour des officiels et il a dispersé une partie des cendres de son père. En entrevue, Marc Théorêt souligne que cela permettra dorénavant à son paternel de veiller sur la sécurité des pilotes.

Steve Sauvé

Journaliste

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