Martin Gendron poursuit sa 2e carrière avec les Flyers de Philadelphie | VIVA MÉDIA Skip to main content

Pour Martin Gendron, la vie après le hockey c’est toujours… le hockey. Après avoir été un prolifique marqueur pendant une quinzaine de saisons dans les rangs juniors et professionnels, le Campivallensien d’origine poursuit sa seconde carrière en tant que recruteur dans l’organisation des Flyers de Philadelphie.

Ayant accroché ses patins en 2008, le résident de Coteau-du-Lac a gagné sa vie comme agent immobilier jusqu’à ce que le Wild du Minnesota lui offre la possibilité de revenir dans le giron du hockey professionnel sept ans plus tard.

Devenu chercheur de talent à temps plein sous la férule du directeur général Chuck Fletcher et du directeur-adjoint Brent Flahr, Martin est demeuré avec l’équipe de « l’État du hockey américain » jusqu’en 2018. Quand ses patrons ont déménagé leurs pénates à Philadelphie pour prendre en main la direction des Flyers, Gendron a réitéré son allégeance aux deux hommes de hockey qui lui avaient permis de succéder à Guy Lapointe au sein du Wild.

De toute évidence, ses supérieurs ont apprécié le travail qu’il a accompli au cours des quatre dernières années puisque Martin Gendron vient d’accepter une extension de contrat d’une durée de trois ans, qui va l’associer aux Flyers jusqu’en 2025.

Au lendemain de l’entrevue accordée à La Voix Régionale, le dépisteur âgé de 47 ans prenait l’avion à destination de North Bay (Ontario) pour assister à un match de la Ligue Junior de l’Ontario opposant le Battalion aux Wolves de Sudbury. C’était l’une des quelque 200 rencontres auxquelles Martin Gendron aura été assigné durant la saison pour épier les meilleurs joueurs âgés de 17 et 18 ans en vue du prochain repêchage de la Ligue Nationale, prévu en juillet au Centre Bell en juillet.

Martin Gendron, qui a accepté une prolongation de contrat de 3 ans comme recruteur avec les Flyers de Philadelphie, apparaît sur la photo du haut en compagnie de sa fille Alyssa, son fils Alexis et son épouse Michèle Thellend. Le résident de Coteau-du-Lac a joué pour Washington et Chicago dans la LNH.

(Photothèque)

Dans le jargon du métier, l’ex-porte-couleurs des Capitals de Washington et des Black Hawks de Chicago est un recruteur de type « cross over » de sorte qu’il parcourt les arénas des équipes juniors de la Ligue Canadienne de hockey pour faire l’inventaire des meilleurs prospects disponibles. « Le Québec demeure mon territoire principal mais j’ai aussi des affectations dans les ligues de l’Ontario et de l’Ouest canadien. Il m’arrive aussi d’aller aux États-Unis et en Europe », explique-t-il.

Martin peut avoir observé les joueurs ciblés par l’organisation à 4 ou 5 reprises jusqu’à maintenant cette saison pour en faire une évaluation. « J’aurai à revoir ces joueurs qui intéressent les Flyers. Je dois fournir un rapport à chaque partie, l’entrer dans le système et donner mon opinion à la direction des Flyers », ajoute celui qui a avait été référé au Wild en 2015 par son ancien coéquipier Andrew Brunette, à l’époque directeur du développement des joueurs au Minnesota et maintenant entraîneur-chef des Panthers de la Floride.

Alors que la Ligue Junior Majeur du Québec est toujours en attente de reprendre ses activités, Gendron peut être appelé à voyager un peu partout en Amérique du Nord pour effectuer son travail. « Récemment, j’étais en Floride et on m’a demandé de passer par Détroit où je suis resté 3 jours », mentionne le recruteur qui a recommandé aux Flyers l’attaquant québécois Elliott Desnoyers des Mooseheads de Halifax, repêché en 2020 en 5e ronde (135e) et membre d’Équipe Canada junior.

En plus de ses engagements comme recruteur, Martin Gendron suit de près le cheminement de son fils Alexis qui évolue comme attaquant pour l’Armada de Blainville-Boisbriand. Répertorié en 5e ronde (169e) par la Centrale de recrutement de la LNH dans son bilan de mi-saison, Alexis Gendron pourrait entendre son nom au Centre Bell en juillet.

« Alexis a une belle progression, il est de plus en plus fort à 5’ 10’’ et 175 livres. Il est sérieux dans son approche et il met toutes les chances de son côté », constate le paternel.

Denis Bourbonnais

Journaliste

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