De camelot pour les journaux L’Étoile et Première Édition, il devient enseignant… puis chanteur | VIVA MÉDIA Skip to main content

Le natif de Vaudreuil-Dorion a tout du look de l’artiste folk. Les cheveux à la Bob Marley, tout plein de dreadlocks, le regard franc et un français impeccable, Francis Desroches raconte son parcours.

Ses origines sont une partie intégrante de qui il est devenu. Il se dit même fier de partager son bagage qui l’insère bel et bien au cœur de la région. Étudiant à Sainte-Trinité ainsi qu’à Saint-Jean-Baptiste il fréquentera par la suite l’école secondaire Vaudreuil où il est inscrit au programme d’éducation internationale.

D’abord camelot pour les journaux L’Étoile et Première Édition, il deviendra par la suite instructeur de planche à neige au mont Rigaud, professeur de breakdance au Studio Nova (Pincourt), instructeur de gymnastique chez Gymini, animateur au camp de jour Animation jeunesse de Vaudreuil-Dorion, animateur de camp de jour et de séjours au Centre Notre-Dame-de-Fatima et finalement enseignant au secondaire en adaptation scolaire au Chêne-Bleu.

Un premier album

C’est d’ailleurs dans la région qu’il viendra pour l’enregistrement de son premier album. Au Jardin, signé Francis D, est issu des studios Silverwings de Pincourt.

« J’ai un groupe avec qui je joue live, mais pour l’enregistrement de cet album, j’ai joué tous les instruments moi-même ou presque. Il y a un violoncelliste, Mario Giroux, qui m’accompagne ainsi qu’une choriste pour les backs féminins », dit-il avec modestie, malgré la surprise du côté du journaliste.

Son parcours musical commence donc à l’âge de 17 ans et culmine dans un premier projet studio en 2015 alors qu’il côtoie la trentaine. « J’imagine que c’est la timidité qui m’a empêché de me lancer avant dans la musique de façon plus officielle. J’étais une personne plutôt timide. Mais, il n’y a pas d’âge pour faire de l’art. L’art n’a pas d’âge », insiste-t-il.

Les sources d’inspiration

Lorsqu’il est temps de parler de ses sources, il ne peut s’empêcher de sourire en mentionnant l’influence de nombreux musiciens australiens dont Xavier Rudd. Mais la musique d’ici a elle aussi son importance. Louis-Jean Cormier ainsi que Fred Pellerin font partie de ceux qui ont laissé des traces dans le cœur du poète.

« Disons que j’ai toujours aimé le style chansonnier. Ma musique est surtout et avant tout folk. Mais elle est aussi une musique métissée puisqu’elle se laisse influencer tantôt par le reggae, tantôt par la musique du monde ou encore par le rock. J’imagine que c’est le fruit de mes expériences à l’étranger. J’ai eu la chance de vivre des expériences de coopération internationale dans le cadre de l’enseignement au Honduras, en Bolivie et au Sénégal et j’ai pu travailler dans une communauté inuite (Kuujjuarapik). J’ai aussi eu la chance de travailler au Wapikoni mobile dans des communautés autochtones, et être technicien de son/arrangeur musical pour des projets de création avec des jeunes Cris et Inuits avec l’organisation Fusion jeunesse », ajoute Francis.

Malgré toutes ses expériences et son style pour le moins un peu bohème, les enfants ne sont pas distants de ses sources d’inspirations. « En fait, plusieurs pièces parlent d’enfants. J’ai même déjà fait des spectacles avec des enfants de la maternelle ainsi que des jeunes du primaire. De fait, ma chanson “ La Raison ” est inspirée de ma vie d’enseignant » dit l’auteur-compositeur-interprète.

Des projets

Pour l’instant, il voit dans la sortie de son premier album, une possibilité et un désir de se faire connaître dans la région. Francis avoue vouloir jouer un peu partout pour faire connaître sa musique. Que ce soit dans les festivals d’été comme dans les salles communautaires, il veut tout simplement partager son art.

Les démarches ne sont pas encore tout à fait entamées, mais il fera tout son possible pour venir exposer son talent dans le lieu qui l’a vu naître et dans lequel il a fait ses classes.

Pour en savoir plus sur Francis Desroches vous pouvez d’abord vous procurer son album sur les plateformes numériques et aussi consulter ses sites internet pour plus de détails : francisd.bandcamp.com ; francisd.ca

Nicola Di Narzo

Journaliste

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