L’aide médicale à mourir administrée à quelques reprises dans la région | VIVA MÉDIA Skip to main content

La ministre de la Santé, Danielle McCann, a annoncé le mardi 21 janvier un changement important dans les critères des patients désirant obtenir l’aide médicale à mourir. Sur le territoire desservi par le Centre intégré de Santé et de Services sociaux de la Montérégie Ouest (CISSSMO) 39 personnes ont eu recours à cette option pour abréger leurs souffrances entre le 1er avril 2018 et le 31 mars 2019.

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Bien que l’acte médical ait été administré à 39 reprises, ce n’est pas toutes les demandes qui ont été acceptées. Sur cette période, 52 patients ont demandé de bénéficier de l’aide médicale à mourir. Cependant, deux patients qui ont changé d’idées, deux patients sont devenus inaptes, trois patients sont décédés naturellement, un patient ne respectait pas certaines conditions, deux patients ont opté pour une autre alternative et un autre patient n’a pas reçu l’aide médicale à mourir pour une raison inconnue. »

Plusieurs personnes ont décidé d’avoir recours à des soins palliatifs et de fin de vie à la maison. Selon les documents disponibles auprès du CISSSMO, 1059 patients ont opté pour cette alternative.

La sédation palliative continue

Bien que l’aide médicale à mourir ne soit pas toujours administrée, une autre option a également été retenue par 63 patients. Il est question de la sédation palliative continue.

La sédation palliative continue est un traitement médical volontairement choisi. Elle consiste en une diminution de la conscience par l’administration de médicament. Si les douleurs et l’inconfort qui accompagne la phase palliative ne peuvent plus être combattus, il est possible, après dialogue avec le patient et la famille, et uniquement dans le cas où le patient est capable de donner son consentement éclairé, de recourir à la sédation palliative continue.

La sédation palliative continue ne fait pas partie de l’arsenal des « moyens d’accélérer la mort ». Le traitement a pour seul but de soulager la douleur. Il ne vise en aucun cas à accélérer la mort.

Désormais avec les modifications, une personne malade n’aura plus à être en fin de vie pour avoir accès à l’aide médicale à mourir. Il s’agit d’un élargissement important de l’aide médicale à mourir selon la ministre McCann. Il est important de souligner que la loi entourant l’aide médicale à mourir ne sera pas modifiée. Que c’est le critère de fin de vie qui sera rendu inopérant.

Steve Sauvé

Journaliste

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