La kinésiologie et le diabète | VIVA MÉDIA Skip to main content

Du 11 au 18 novembre, on souligne la Semaine nationale de la kinésiologie, alors que le 14 novembre, il s’agissait de la journée mondiale du diabète. Pour l’occasion, nous avons trouvé qu’il serait pertinent et intéressant de faire le lien entre les deux.

Au Canada, 3 millions d’habitants sont touchés par le diabète et 880 000 d’entre eux sont des Québécois. Chaque année, 200 000 cas de plus sont diagnostiqués. À cet effet, les kinésiologues se sont penchés sur le cas et ont étudié l’impact considérable que peut avoir l’activité physique sur les personnes touchées par le diabète.

Le rôle du kinésiologue

Lorsqu’un client fait appel aux services d’un professionnel, le kinésiologue entreprend un suivi assidu avec son client. Premièrement, une évaluation complète sera faite avec celui-ci afin de déterminer si d’autres maladies ou contraintes physiques comme des maux de dos ou des maux de genoux entrent en cause.

Par la suite, le kinésiologue va élaborer un programme d’entrainement, adapté selon les besoins et les obstacles auxquels se butent parfois les clients qui essaient d’adopter un mode de vie actif. « Outre le fait d’adapter nos programmes pour chaque personne, nous agissons surtout comme des motivateurs. Nous voulons garder la motivation de nos clients et l’on essaie de faciliter et d’augmenter leurs chances de continuer », explique Élisabeth Turgeon, kinésiologue.

Les professionnels estiment qu’en moyenne, 150 minutes de cardio sont nécessaires dans le programme chaque semaine, ainsi que 2 à 3 séances avec résistance telle que la musculation. Par la suite, une progression se fera tout au long du parcours.

Les bienfaits sur le diabète

Plusieurs études ont démontré que l’exercice physique pouvait réduire de 50% l’incidence du diabète de type 2 et devenir deux fois plus efficace que l’insuline standard dans le traitement de la maladie. « En plus de réduire la morbidité, explique la kinésiologue, on observe une grande diminution du taux de glycémie et surtout, une baisse des risques d’accident cardiovasculaire. On verra un changement au niveau du cholestérol et de la tension artérielle également. Le diabète dépend de tous ces aspects. C’est un tout. La maladie demeure toujours, mais on a la chance de réduire les effets et de repousser les médicaments pour un bout en ayant un mode de vie plus actif. »

Carol-Ann Faubert

Journaliste

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