Propos haineux et diffamatoires dans les médias sociaux, NDIP prend des mesures pour mettre fin à l’intimidation | VIVA MÉDIA Skip to main content

Notre-Dame-de-l’Île-Perrot confirme que des mises en demeure été envoyées à certains internautes en raison de propos diffamatoires et de violence verbale à l’endroit de la mairesse et d’employés de la ville.

À la suite de la médiatisation d’un projet de développement résidentiel à Notre-Dame-de-l’Île-Perrot, la mairesse Danie Deschênes déplore les dérives et le discours d’intimidation des opposants ainsi que les propos haineux et disgracieux publiés dans les médias sociaux.

Mme Deschênes n’accepte en aucune circonstance la tenue de tels propos. Elle assure qu’il y a des façons de rester respectueux, et ce, même si un dossier ne prend pas la direction souhaitée.

« Comme je l’ai clairement mentionné en ouverture de la séance de février, une valeur clé de notre conseil est le respect, fait savoir Danie Deschênes. Nous démontrons notre volonté de collaborer avec tous les résidents et nous sommes à l’écoute de ceux et celles qui expriment leur désaccord, et nous changeons le cours de certaines décisions et de certains projets quand c’est possible, explique la mairesse. Mais il y a une ligne à ne pas franchir : l’intimidation des élus et des employés et l’atteinte à la réputation des gens ne sont pas tolérées, sous aucune considération. »

« Il n’y aura jamais personne qui sera assez riche pour mettre ma réputation en jeu », Danie Deschênes, mairesse de Notre-Dame-de-LÎle-Perrot

Au cours des dernières semaines, la mairesse a reçu des centaines de courriels et de messages haineux. « Dans nos écoles, les enfants apprennent que l’intimidation c’est tolérance zéro. Comment se fait-il que des parents se permettent d’adopter un comportement aussi disgracieux », se désole la mairesse Deschênes.

Toutes les décisions ne peuvent faire l’unanimité, ajoute la mairesse et elle réfute l’argument voulant que les insultes sur les médias sociaux fassent partie de sa description de tâches. « De constater que des images circulent à l’effet que je sois une tueuse d’animaux sous une photo des enfants d’une citoyenne c’est inacceptable. Mon travail comme élue est de prendre des décisions au bénéfice de l’ensemble des citoyens. Nous devons tracer la ligne sur les médias sociaux pour laisser les élus faire leur travail sans risquer d’être intimidés et diffamés. Nous prenons les mesures qui s’imposent pour le rappeler aux gens qui abusent de leur soi-disant liberté d’expression. J’invite mes collègues élus à agir également afin de ne pas laisser de telles situations perdurer pour qu’un jour le gouvernement s’occupe de réglementer les communications sur les réseaux sociaux afin d’éviter toute forme d’intimidation »

Steve Sauvé

Journaliste

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