Une récente chronique de Boucar Diouf intitulée Et le panda banda occupe mon esprit depuis sa lecture. Outre le titre qui suscite certes la curiosité, le célèbre humoriste et chroniqueur énumère différents comportements animaliers qui sont de retour alors qu’ils gagnent un peu de liberté pendant que l’humain, lui, se confine, se met en cage.
Si cette pandémie nous aura appris une chose, c’est qu’elle nous invite aussi à questionner notre impact sur l’environnement. C’est toute notre consommation qui a été chamboulée. Avec l’arrivée du télétravail et l’obligation de limiter nos déplacements à l’essentiel, on constate qu’on peut vivre différemment.
On avance déjà que notre monde post-pandémie sera plus vert. Mais cette nouvelle société plus équilibrée n’arrivera pas sans d’abord que l’on procède à notre propre examen de conscience. Il ne fait pas de doute dans mon esprit que la tendance sera forte pour retrouver nos habitudes qui sont, en définitive, peu durables.
Au niveau citoyen, tous les gestes comptent – les petits comme les gros. Nos nouvelles habitudes, comme d’acheter local, de vivre plus simplement ou de cuisiner soi-même plus souvent, pourront être préservées. On peut toutes et tous faire notre part. Néanmoins, nos adaptations doivent également être soutenues par l’action gouvernementale. Elle sera de mise pour bâtir une société plus verte.
Claude DeBellefeuille
Le Québec a d’ailleurs la chance d’avoir tout ce qu’il lui faut pour devenir un modèle mondial dans cette transition énergétique. Nos ressources, notre énergie propre, nos centres de recherche, nos entreprises ainsi que nos citoyens engagés dans la protection de l’environnement nous permettent d’être un participant de première classe dans cette course à l’innovation. On doit propulser ce dynamisme québécois.
Le gouvernement canadien, de son côté, a profité de la pandémie pour mettre sur pause, sans trop braquer sur lui les projecteurs, son plan d’action en environnement. Ça démontre toute la pertinence du projet de loi du Bloc Québécois qui vise à contraindre le fédéral à respecter ses propres cibles de réduction des GES. Passer de la parole aux actes.
Aujourd’hui, c’est la Journée de l’air pur. Vendredi, c’est la Journée de l’environnement. On se souhaite que notre prise de conscience puisse perdurer dans le temps.
Pour nous aider à garder à l’esprit cette prise de conscience, je vous invite à planifier une visite à partir du 22 juin à la Réserve nationale de faune du lac Saint-François à Dundee. Vous y découvrirez un écosystème fascinant et fragile qui mérite toute notre attention, notre protection. Un joyau de la circonscription!
Claude DeBellefeuille
Collaboratrice spéciale
Députée de Salaberry-Suroît
