5,8M$ pour la caserne 23 | VIVA MÉDIA Skip to main content

Lundi soir, le Service d’urgence et de sécurité incendie de Saint-Zotique a révélé ses deux grands projets d’agrandissement de la caserne 23, en plus de construire un centre de formation pour les pompiers de la région. C’est devant plusieurs conseillers municipaux, les représentants de l’École nationale des pompiers du Québec, les citoyens ainsi que les pompiers de Saint-Zotique que le projet a été dévoilé.

La signature des ententes (Photo Carol-Ann Faubert)

Le maire, Yvon Chiasson, a lancé le bal en soulignant la fierté de la Municipalité face à l’agrandissement de sa caserne, de surcroît avec la construction du tout nouveau centre de formation. « C’est certain que c’est beaucoup d’investissement, mais nous nous sommes assurés de ne pas dépasser le budget donné. Nous avons un prêt de 5,8 millions de dollars et, au total, 60% du coût sera subventionné », explique-t-il.

Les objectifs
La caserne 23 de Saint-Zotique regroupe un grand total de 28 employés qui continuera d’unir ses forces afin de toujours offrir le meilleur service qui soit. C’est d’ailleurs le devoir que le directeur du service, Michel Pitre, se donne. « Nous aurons la double mission de prévenir les incendies, mais également d’intervenir rapidement et adéquatement. Le Service d’urgence et de sécurité incendie de Saint-Zotique se donne comme objectif d’offrir constamment le meilleur service », souligne-t-il.

Selon M. Pitre, cette mission contribue à la sécurité des personnes, à la conservation du patrimoine et au développement durable de la communauté. Les valeurs qui sont au cœur de la caserne 23 sont la compétence, le professionnalisme, l’intégrité et le respect.

Un besoin
La Municipalité de Saint-Zotique va de l’avant avec le projet d’agrandissement de ses infrastructures, tout en améliorant son garage pour les travaux publics. « Saint-Zotique sera doté d’un bâtiment plus fonctionnel, qui répondra réellement aux besoins de la population. Nous voulons offrir un service de sécurité incendie plus efficace tout en améliorant nos infrastructures », ajoute le directeur du service.

Comme la municipalité compte présentement deux endroits pour héberger tous les véhicules d’incendie, il était de mise que tous les camions soient regroupés sous un même toit. La construction de cette nouvelle partie de la caserne est prévue au printemps 2020.

Le nouveau bâtiment, qui pourra désormais compter 3 portes de garage, comprendra un secteur pour la décontamination, un atelier, un espace pour les bureaux administratifs, des vestiaires avec des douches, un dortoir, une cuisine commune des salles de formation, une salle de mesures d’urgence ainsi qu’un stationnement intérieur pour l’ensemble des véhicules d’urgence et des équipements.

Présentation de l’agrandissement de la caserne (Photo Carol-Ann Faubert)

Le Centre de formation
Outre les améliorations qui seront apportées à la caserne, les pompiers de la région profiteront du tout nouveau Centre de formation. « On va être capable de former dans le but de répondre aux besoins de notre Municipalité à nous, souligne le capitaine en formation, Sébastien Joubarne. Il faut être ouvert à la collectivité et nous unir pour donner le meilleur rendement. Je me suis promené beaucoup dans les Centres de formation du Québec dans les dernières années. J’ai pris le meilleur de chacun pour en bâtir un à l’image de Saint-Zotique. »

Pour clore la soirée, le directeur général de l’École nationale des pompiers du Québec s’est avancé pour dire quelques mots. « L’évolution du Service incendie, je le vis tous les jours depuis les 16 dernières années. Je ne sais pas si vous vous rendez compte de toute cette évolution. C’est réducteur, aujourd’hui, de nous nommer des pompiers. Le feu n’est qu’une toute petite partie de notre mission maintenant. Nous sommes des acteurs principaux dans la sécurité civile. Nous sauvons des vies. Nous sommes la seule province en Amérique du Nord qui avons une loi et un règlement sur la sécurité incendie et je peux vous dire que les Américains et nos collègues canadiens sont très impressionnés par ça », affirme M. Proteau.

Présentation du centre de formation (Photo Carol-Ann Faubert)

Carol-Ann Faubert

Journaliste

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