Le Manoir Harwood a besoin de bras | VIVA MÉDIA Skip to main content

Des dizaines de postes sont à pourvoir au CHSLD Manoir Harwood à Vaudreuil-Dorion. Le propriétaire de l’établissement assure que de l’aide est souhaitée rapidement.

Jean-François Blanchard, propriétaire du CHSLD Manoir Harwood, ne s’en cache pas. Son secteur d’activité mène un combat de tous les instants face à un ennemi qui est sournois. M. Blanchard lance un appel à tous. Cette guerre, il compte la gagner, mais il insiste sur un fait excessivement important. Il a besoin de soldats.

« Nous allons manquer de bras prochainement, confirme M. Blanchard. Nous avons surtout des besoins pour l’alimentation. Des postes sont disponibles sur toutes les cases des horaires. Autant au CHSLD de Soulanges qu’au Manoir Harwood. De plus, avec les annonces du gouvernement, les salaires sont maintenant bonifiés. Je ne souhaite pas surutiliser les employés. Ce sont des humains et non des robots. »

Le besoin est tellement réel que M. Blanchard précise que les candidats retenus seront contactés rapidement. « J’invite les gens à envoyer leur candidature à l’adresse rh@chsldmanoirharwood.com, indique-t-il. Présentement, nous ne pouvons pas demander aux travailleurs de couvrir deux unités. Nous prenons soin de l’équipe et des résidents. Nous avons même procédé à la location de chambres dans un hôtel afin d’éviter que nos employés soient victimes de la contamination communautaire. »

Covid-19

Quatre résidents sont atteints de la Covid-19 au Manoir Harwood. Jean-François Blanchard souligne que des unités ont été spécialement aménagées pour prévenir la propagation. « Les résidents atteints sont isolés, confirme M. Blanchard. Nous tentons de tout mettre en place pour nos résidents. C’est très émotif en ce moment. Nous sommes attachés à nos résidents. Certains sont ici depuis plusieurs années. Nous savons que la Covid-19 est dangereuse et nous faisons tout en notre possible pour réduire le risque de contagions. »

En plus de composer avec l’inconnu, la situation n’est pas facile pour les employés. « C’est très émotif en ce moment, précise Jean-François Blanchard. Nous sommes attachés à nos résidents. Certains sont ici depuis plusieurs années. Nous savons que la Covid-19 est dangereuse et nous faisons tout en notre possible pour réduire le risque de contagions. »

Steve Sauvé

Journaliste

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