Près de 20 M$ en contraventions depuis l’apparition des radars photo dans la région | VIVA MÉDIA Skip to main content

Les radars photo rapportent beaucoup à l’État. Dans la région, depuis l’implantation des 10 différents radars, près de 20 M$ ont été émis en contravention.

Les radars dans la région sont tous indiqués à l’avance. D’ailleurs, comme l’ont expliqué les responsables du ministère des Transports et de la Société de l’assurance automobile du Québec, il ne faut pas croire que les radars photo ont fait leur apparition dans un but financier. Pour preuve, leur emplacement est préalablement indiqué, et ce, parfois jusqu’à un kilomètre à l’avance.

Dans un rapport déposé par Québec, il est possible d’apprendre que le radar fixe situé à Pincourt, sur l’autoroute 20 en direction Est, a permis de délivrer près de 87 000 constats d’infraction pour un total de près de 10 M$ depuis sa mise en service en 2009. Également, les cinq radars mobiles utilisés sur le territoire de Vaudreuil-Dorion ont engendré près de 8 M$ en constats d’infraction.

Il ne faut surtout pas croire que les automobilistes de Vaudreuil-Soulanges sont plus indisciplinés qu’ailleurs. À Salaberry-de-Valleyfield, le radar fixe installé à l’intersection de la route 201 et de l’avenue Grande-Île en direction sud a été 12 810 constants pour un total de 1 250 000 $.

Rappelons que sur le site de transport Québec, qu’il est indiqué qu’en début des années 2000, le bilan routier ne cessait de se dégrader et que le gouvernement a décidé, en 2005, de mettre de l’avant une série de mesures afin de réduire le nombre de décès et de blessés sur les routes. Ainsi, sur recommandation de la Table québécoise de la sécurité routière, les nouvelles technologies pour assurer le contrôle de la vitesse et le respect du feu rouge ont été mises à contribution.

C’est ainsi qu’en 2009 le Québec a déployé, dans le cadre d’un projet pilote, 15 radars photo et appareils de surveillance aux feux rouges* dans les régions administratives de Montréal, de la Montérégie et de la Chaudière-Appalaches. Ce projet pilote, communément appelé Phase 1, visait notamment à évaluer les effets de cette technologie sur le respect des limites de vitesse et des feux rouges au Québec et de valider l’acceptabilité sociale de tels appareils.

Steve Sauvé

Journaliste

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