Vos déchets ne vous appartiennent plus | VIVA MÉDIA Skip to main content

À la lumière de commentaires circulant sur les réseaux sociaux et de préoccupations exprimées par des résidents revendiquant le droit à la vie privée dans leur bac, la Ville de Saint-Lazare souhaite apporter quelques précisions et rappeler des consignes importantes concernant les collectes.

La Ville de Saint-Lazare précise qu’une fois à la rue, que les encombrants et les matières qui se trouvent dans les bacs bruns, noirs ou bleus n’appartiennent plus à la personne. « Si un résident est toujours attaché à ses matières, il ne devrait pas les mettre à la rue », écrit la Ville de Saint-Lazare dans un communiqué.

Les matières peuvent être récupérées / réutilisées / vendues pour un profit par les recycleurs locaux, les entrepreneurs responsables de la collecte et même un voisin. Il arrive également à l’occasion qu’un piéton jette ses ordures dans un bac en bordure de route. Notons que les bacs bruns, bleus et noirs appartiennent à la ville et non aux résidents.

Selon l’administration municipale, la vie privée ne devrait jamais être dans un bac à déchets, de recyclage ou de compostage (pour absorber les jus)

« Il est fortement conseillé de déchiqueter tous renseignements personnels et de recycler les papiers déchiquetés dans un sac transparent dans le bac bleu. Chaque année, la Sûreté du Québec offre gratuitement des journées de déchiquetage (de la vie privée -généralement au mois de mai à Vaudreuil). N’oubliez pas que vos matières se retrouveront au vu et au su de tous sur des convoyeurs dans des centres de tri ou autres », fait savoir la ville dans la missive.

Inspection

L’Inspection du contenu des bacs, des sacs opaques qui s’y trouvent et même des sacs de feuilles
Un bac fermé (ou un sac noué, ou le fond d’un sac) ne donne à personne une carte blanche pour dissimuler des matières interdites sous le couvert de l’anonymat ou de la « vie privée ». En dissimulant des matières interdites, des résidents mettent en danger la vie des employés, ralentissent le tri, contribuent à l’augmentation des coûts de traitement des matières résiduelles. Les agriculteurs se trouvent à trier les déchets des résidents dans les sacs de feuilles et les employés dans les centres de recyclage se trouvent à trier des couches souillées et leur contenu, des animaux morts, et une panoplie de déchets qui doivent être de nouveau réacheminés à un autre centre (plus de camions, plus de $, plus de CO2, etc.), des comportements très contre-productifs et irresponsables.

Le personnel de la Ville, l’entrepreneur responsable de la collecte et ses employés peuvent inspecter en tout temps le contenu des bacs municipaux et des sacs opaques qui s’y trouvent et qui dissimulent des matières interdites dans une collecte.

Notons que le personnel peut également vérifier la présence d’un obstacle empêchant la cueillette, vérifier l’état du bac (solidité/capacité de levage), vérifier si le bac est vide (si 2 secteurs de collecte se chevauchent) et refuser de vider un bac non conforme.

La collecte des ordures accuse des retards

En raison de la pénurie de main-d’œuvre qui sévit dans l’industrie du camionnage et qui continuera de s’accentuer au cours des prochaines années selon Camo-Route, l’entrepreneur doit étaler la collecte des ordures sur plus d’une journée. La Ville, qui est consciente que cette situation incommode des résidents, travaille à trouver des solutions qu’elle présentera sous peu aux élus. Nous vous remercions de votre patience!

Rappelons qu’une seule entreprise a soumissionné sur la collecte des ordures.

Steve Sauvé

Journaliste

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