Tel-jeune a besoin d’aide | VIVA MÉDIA Skip to main content

La Fondation Tel-jeunes a besoin du soutien de la population et met sur pied la toute première campagne de sociofinancement de son histoire.

Alors que la demande pour les services de Tel-jeunes et de Ligne-Parents connait une hausse, la Fondation Tel-jeunes a dû annuler ses principaux événements-bénéfice en raison de la pandémie. Les profits de la campagne de sociofinancement serviront à maintenir les services et à augmenter le taux de réponse aux jeunes et aux parents.

L’impact de la COVID-19

Le nombre de demandes pour les services de Tel-jeunes a augmenté et les problématiques reliées à la santé psychologique comptent maintenant pour environ 50 % de toutes les demandes reçues. L’anxiété liée à la période d’isolement, les incertitudes, les relations familiales difficiles, l’inquiétude généralisée ont un impact important chez les jeunes. La majorité des demandes d’aide se font à l’écrit (clavardage, texto), une technique d’intervention plus longue que l’intervention téléphonique. Les jeunes et les parents vivant des situations familiales difficiles en temps normal et qui sont confinés à la maison ont actuellement de grands besoins.

Un filet de sécurité essentiel en temps de crise

Les intervenants de Tel-jeunes deviennent un filet de sécurité important pour de nombreux jeunes qui n’ont plus accès à leur service d’intervention régulier puisque de nombreux professionnels en milieu scolaire, dans le système de santé ou au privé ont suspendu leur pratique. Ces jeunes se tournent vers Tel-jeunes pour obtenir de l’aide. « Il y a une hausse des demandes en ce moment et ça risque d’augmenter. Le temps d’attente pour joindre un intervenant peut aussi parfois être très long. Nous sommes dans une situation où nos équipes travaillent sans arrêt. Nous avons augmenté nos effectifs en soirée, mais avons besoin d’une aide financière accrue, mentionne Vanessa Blouin, directrice qualité, performance et partenariats à Tel-jeunes/Ligne-Parents. Au cours des derniers jours, il nous est arrivé de répondre à seulement 50 % des demandes. Connaissant la gravité de certaines situations, c’est stressant. Il est impératif d’agir », ajoute madame Blouin.

Un appel à tous

En ce moment, toutes les équipes de Tel-jeunes et de Ligne-Parents sont à l’œuvre pour maintenir les services 24 h / 7 jours et répondre à un maximum de jeunes et de parents. Une campagne de sociofinancement a donc été lancée. « C’est une situation critique et nous lançons un appel à tous. La seule façon de nous aider en ce moment, c’est vraiment de faire un don. Je précise que nous n’avons pas besoin de bénévoles, ce sont seulement des professionnels formés qui sont en contact avec les jeunes et les parents. Nous espérons vraiment que plusieurs Québécois répondront à notre appel », déclare Céline Muloin, présidente et directrice générale de la Fondation Tel-jeunes.

Steve Sauvé

Journaliste

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