Des aspirations au podium olympique pour Courtney Sarault à Pékin | VIVA MÉDIA Skip to main content

Du sang campivallensien coulera dans les veines d’une athlète canadienne qui aspire au podium dans la discipline du patinage de vitesse courte piste aux Jeux Olympiques de Pékin en Chine.

Courtney Sarault n’a jamais habité à Salaberry-de-Valleyfield mais son père Yves est une figure sportive très connue dans la région du Suroît, ayant été repêché par le Canadien en 1991 avant de porter les couleurs des équipes de Montréal, Calgary, Colorado, Ottawa, Atlanta et Nashville jusqu’en 2002 dans la Ligue Nationale de hockey.

Yves Sarault a ensuite complété sa carrière en Europe où il a aidé le Canada à remporter la Coupe Spengler à Davos en Suisse. A compter de la semaine prochaine, ce sera possiblement au tour de sa fille de procurer une ou plusieurs médailles à son pays sur la scène internationale lors des Jeux d’hiver de 2022.

Yves Sarault a ensuite complété sa carrière en Europe où il a aidé le Canada à remporter la Coupe Spengler à Davos en Suisse. A compter de la semaine prochaine, ce sera possiblement au tour de sa fille de procurer une ou plusieurs médailles à son pays sur la scène internationale lors des Jeux d’hiver de 2022.

Courtney Sarault, âgée de 21 ans, tentera de plancher sur son titre de vice-championne du monde sur la distance de 1500 mètres en patinage de vitesse courte piste lors du rendez-vous olympique. Proclamée athlète de l’année au sein de Patinage de vitesse Canada en 2021, l’athlète originaire de la région de Moncton (Nouveau-Brunswick) a repris là où elle avait laissé lors des épreuves de la Coupe du Monde disputées au cours des derniers mois.

La patineuse de vitesse courte piste de l’équipe canadienne, Courtney Sarault veut ramener une médaille olympique des Jeux de Pékin.

(Photos: Patinage de vitesse Canada)

Celle qui avait été décorée d’argent à Dresden en Allemagne en février 2020 s’est démarquée une fois de plus lors de la reprise des activités du tour mondial, l’automne dernier. Courtney a occupé la seconde marche du podium au 1500 M à Pékin en octobre et elle a doublé le plaisir à Dordrecht en Hollande un mois plus tard. En plus de s’approprier l’argent sur le plan individuel, Courtney a uni ses efforts à ceux de Kim Boutin, Alyssa Charles et Florence Brunelle pour assurer la 2e position au Canada dans la finale du relais 3000 mètres.

Chers Olympiques…

Dès le coup d’envoi des compétitions de patinage courte piste à Pékin, tous les membres de la famille Sarault incluant ses supporters de la région de Valleyfield seront devant le petit écran pour encourager leur athlète préférée à la victoire. Outre son père qui a fait carrière au hockey professionnel, son oncle Gaétan Sarault a joué 3 saisons dans la Ligue Junior Majeur du Québec avec les Chevaliers de Longueuil et les Draveurs de Trois-Rivières.

Toujours dans la lignée familiale, Courtney louange son frère aîné Chris pour l’avoir poussé à se dépasser à un jeune âge et d’avoir fait d’elle une personne compétitive. L’auteur de ces lignes avait interviewé le fils d’Yves Sarault quand il évoluait sous les ordres du paternel avec les Mavericks U16 AAA du Ontario Hockey Academy à Cornwall (Ontario) en 2011.

Alors que Chris est né à Denver (Colorado) du temps où son père patinait avec l’Avalanche du Colorado, Courtney a vu le jour à Grand Rapids au Michigan lorsque le paternel foulait la glace du club de la Ligue Internationale. Courtney a tout de même grandi dans le patelin de sa mère Rhonda Connors (Sarault) au Nouveau-Brunswick et elle a chaussé les patins aussitôt qu’elle a commencé à marcher.

Courtney a suivi les traces de son père comme hockeyeuse pendant quelques années et à l’âge de 7 ans, elle a préféré le patinage de vitesse. Dans une lettre rédigée quand elle était fillette (environ 8 ans), Courtney a écrit en anglais :

« Chers Olympiques, je sais que vous ne me laisserez pas venir aux Jeux en écrivant une lettre. Je sais qu’il faut mettre beaucoup d’efforts et être bon. Je ferai de mon mieux et je ne lâcherai jamais. Je comprends que les Olympiques c’est difficile et je suis prête à relever le défi. J’aimerais aller aux Olympiques en courte piste, qui m’intéresse parce que je vois des personnes tellement rapides ‘’zoomer’ autour de la piste en quelques secondes. »

Sa mère Rhonda se souvient d’avoir vu Courtney s’animer quand elle voyait à la télé des championnes comme Marianne St-Gelais. C’est en joignant les rangs du Codiac Cyclones club que Courtney a trouvé sa passion pour le sport qu’elle affectionne.

Convaincue par Marc Gagnon

A la suite d’une première tentative infructueuse de sa tailler une place au sein de l’équipe canadienne en 2017, Courtney a persisté et elle affirme dans sa biographie publiée par Patinage de vitesse Canada que sa percée comme athlète est survenue quand elle a décroché l’argent lors des Championnat mondiaux juniors en 2018.

A la veille de réaliser son rêve olympique, malgré les difficultés rencontrées en lien avec la pandémie, Courtney Sarault remercie tous ceux qui l’ont appuyée dans cette aventure, notamment ses coéquipières et entraîneurs « avec lesquels elle passe plus de temps que sa famille ».

La principale concernée donne du crédit à l’entraîneur et champion olympique Marc Gagnon, qui l’a convaincue de s’amener au centre d’entraînement de l’équipe canadienne à Montréal. « C’est lui qui m’a fait réaliser que je devais quitter la maison et déménager dans une autre province pour m’approcher de mon but ultime. Je devais sortir de ma zone de confort et j’ai pu le faire grâce à Marc », reconnaît la détentrice du record canadien au 1000 mètres.

« Je suis honorée de représenter mon pays et j’espère devenir une fierté pour les Canadiens aux Jeux Olympiques », a conclu Courtney Sarault.

Denis Bourbonnais

Journaliste

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