Le tabac responsable de 36 maladies cardiovasculaires | VIVA MÉDIA Skip to main content

Du 19 au 25 janvier, se déroulera l’édition 2020 de la semaine pour un Québec sans tabac.

Durant ces dernières années, le Québec a fait un avancé considérable en matière de prévention du tabagiste. Les plus jeunes l’ignorent peut-être mais il y a 30 ans, il était d’usage de fumer dans les endroits publics et même au travail. Au début des année 1990, 40% des québécois fumaient comparativement à 20% en 2018.

 

Pour la 43e édition de la Semaine pour un Québec sans tabac (SQST), la thématique vise à sensibiliser les fumeurs sur la santé du cœur. D’ailleurs, le slogan choisi pour cette année est « De tout cœur, arrêtez ». Selon le conseil québécois sur le tabac et la santé, le tabac serait à l’origine de plus de 36 maladies cardiovasculaires en plus de doubler le risque de plusieurs autres maladies dont l’accident vasculaire cérébral, l’infarctus du myocarde aigu et l’insuffisance cardiaque.

 

« La lutte contre le tabagisme, ça nous concerne tous, bonifie le comédien Patrice Godin. Il faut agir individuellement et collectivement pour vivre, nous, nos proches et la société, en meilleure santé et ainsi enrayer la première cause de mortalité évitable de la province : le tabagisme. J’ai vécu beaucoup de stress et d’anxiété lorsque je fumais par crainte de mourir d’une maladie du cœur. Le fait de penser à mes filles et à mon entourage m’a permis de trouver la source d’inspiration et la discipline pour enfin réussir à arrêter de fumer. J’invite donc les gens à poser une action concrète pour cesser de fumer, aider quelqu’un à arrêter ou de sensibiliser un jeune à l’importance de ne pas commencer à fumer durant la prochaine semaine. »

 

 

« Ce qui me motive dans mon rôle de porte-parole de la Semaine pour un Québec sans tabac, c’est de rappeler aux gens l’importance de poser une action concrète pour contribuer à enrayer, éventuellement, le tabagisme au Québec. Ça peut être de cesser de fumer, d’aider quelqu’un à arrêter ou de sensibiliser un jeune à l’importance de ne pas commencer à fumer. Juste parler de la campagne en famille, entre amis ou entre collègues, ça peut faire une grande différence si tout le monde s’y met! », indique-t-il. « J’ai fumé pendant presque 25 ans de ma vie, j’ai aujourd’hui 52 ans, et ça fait maintenant 11 ans que j’ai arrêté. Pour moi, la peur des maladies du cœur a été l’élément déclencheur de mon processus d’arrêt tabagique. Début 2000, j’ai commencé à faire des crises de panique, j’avais peur de faire des infarctus et de mourir subitement. Ç’a été une grosse prise de conscience pour moi. Ç’a été un signal d’alarme », souligne Patrick Godin.

 

Mélanie Calvé

Journaliste

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